{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Transition énergétique

La réflexion bien engagée

La démarche vise à contribuer à la diversification énergétique du pays, à préserver les ressources conventionnelles non renouvelables.

Dans le souci de mieux gérer les ressources énergétiques non renouvelables et répondre à une consommation interne en perpétuelle augmentation, les pouvoirs publics se penchent sur les solutions afin d'assurer une transition basée sur la diversification du mix énergétique, seule alternative pour sortir de la dépendance des hydrocarbures, l'intégration du mix énergétique au système de consommation. Dans ce sillage, le gouvernement a examiné, lors de sa réunion hebdomadaire, la mise en place d'une stratégie de mix énergétique; «la démarche vise la contribution à la diversification énergétique du pays, préserver les ressources conventionnelles non renouvelables et permettre à l'Algérie d'accéder aux technologies avancées pour assurer la sécurité énergétique du pays, à long terme.
L'Etat a engagé une réflexion approfondie sur les vecteurs de l'introduction du mix énergétique dans le système énergétique national», précise le communiqué des services du Premier ministère.
Il faut dire que la solution et l'évolution de la transition énergétique en Algérie n'ont pas connu des avancées notables. Du programme de 2011 visant à atteindre 40% de la production, aux différents investissements à grande échelle, tels que le projet «Desertec», les objectifs n'ont pas été atteints. Ces derniers s'articulent autour de l'objectif d'atteindre un taux d'intégration, dans la production d'électricité, de 30% à l'horizon 2030, en commençant par la mise en oeuvre de 1000 MW d'électricité renouvelable. Pour ce faire, l'évaluation lancée par l'état des lieux établi, renseigne, selon les experts, sur «la nécessité d'une transition énergétique basée sur l'intégration des énergies renouvelables dans la stratégie d'offre énergétique à moyen et long termes, tout en confiant un rôle important à l'économie d'énergie et à l'efficacité énergétique».
Il s'agit, sur cette lancée, de définir des buts de développement durable, remplacer la transition énergétique par l'économie d'énergie, doubler le taux de croissance de l'efficacité énergétique et la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national, mais aussi, mettre en place des mesures fortes afin d'orienter nos modèles de consommation et de production d'énergie. À ce titre, il est important de souligner que la consommation énergétique en Algérie représente le triple de la norme mondiale. Un taux qui ne risque pas de reculer avec les effets de la démographie et de l'absence de réflexes de rationalisations de la consommation, et de la croissance économique. Autrement dit, cette situation pourrait se compliquer davantage pour les générations à venir, si les mesures nécessaires pour assurer une transition énergétique efficiente ne sont pas prises. Sur le terrain, cette transition consiste à réserver une part précise à chaque énergie, dans le cadre d'un développement durable susceptible de révolutionner les modes de consommation, d'autant plus que sur le plan purement économique, l'opportunité de renforcer ses capacités à réussir cette révolution énergétique, se trouvent décuplées par les développements géostratégiques survenus récemment.
En somme, l'association entre les nouvelles dispositions économiques, notamment en matière d'investissement et de partenariats étrangers, la consolidation des programmes énergétiques, et les effets de l'émergence d'un nouvel ordre économique mondial, devraient donner un coup d'accélérateur aux actions dédiées à la réalisation du mix énergétique. En profondeur, il y a lieu de déterminer les priorités de la consommation et de la production de chaque énergie, à long et moyen termes, sous forme de plans prévisionnels. Ces derniers permettront des équilibres entre la dimension économique que pourrait apporter la réalisation du mix énergétique et l'impératif de répondre aux besoins de consommation. Dans cet ordre d'idées, le communiqué précise que «cette réflexion vise à s'adapter aux mutations que connaît la scène énergétique mondiale ainsi qu'aux bouleversements déjà opérés ou attendus, tant en matière de demande que d'offre d'énergie d'une part et de garantir une sécurité et une transition énergétiques répondant aux exigences du développement économique, d'autre part.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré