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Tizi Ouzou

La maladie des pois chiches pourrait sévir

C’est une maladie foliaire qui peut impacter les cultures en matière de quantité et de qualité.

Les agriculteurs spécialisés dans la culture du pois chiche dans la wilaya de Tizi-Ouzou devront redoubler de vigilance, selon les services agricoles de la wilaya qui ont lancé l'alerte quant à l'apparition de signes de la maladie de l'anthracnose. Appelée également Didymella rabiei, cette phytopathologie est classée par les scientifiques parmi les maladies les plus destructrices des cultures du poid chiche. C'est une maladie foliaire qui peut impacter grandement les cultures en matière de quantité et de qualité et elle peut même causer la destruction totale des cultures.
Selon les techniciens de l'agriculture, les symptômes apparaissent généralement à l'état précoce.
D'où l'impérieuse nécessité d'entamer les traitements phytosanitaires en urgence. L'anthracnose touche toutes les parties aériennes du végétal, feuilles, fleurs, gousses, graines, bourgeons et tiges. Au début, elle prend la forme de taches gris es qui se transforment rapidement en lésions brunes avec des bordures sombres. A ce stade, la culture peut être totalement détruite.
Aussi, afin de prévenir cette fâcheuse éventualité, les techniciens des services agricoles prennent de l'avance en accompagnant les agriculteurs spécialisés dans les filières des légumineuses par l'information, la sensibilisation et l'assistance technique dans les opérations de traitement phytosanitaires des cultures. Il n'y a pas mieux que de prendre de l'avance. C'est pourquoi, un traitement préventif est nécessaire pour les cultures du epois chiche non touchées tout autant que les cultures touchées.
Il faut savoir, par ailleurs, que la culture du pois chiche est très répandue dans la wilaya de Tizi O uzou. Ce légume est très prisé par les populations locales qui l'utilisent généralement dans une grande partie en accompagnement des mets traditionnels.
La culture du pois chiche se concentre essentiellement dans les communes au relief plat telles qu'Aïn Zaouïa, Frikat, Boghni, Tizi N-Tleta et Aït Bouadou. Selon les plus récentes statistiques, le poids chiche occupe une superficie estimée à 29 hectares. Ce qui montre toutefois que la modernisation de la culture de ce légumineux connaît un retard monstre dans la wilaya de Tizi Ouzou. Pourtant, le poids chiche était, jadis, cultivé par toutes les familles parallèlement aux lentilles et au blé.
Dans la wilaya de Tizi Ouzou comme dans toute l'Algérie, les espèces de légumineuses cultivées, ne bénéficient d'intérêt que ces dernières années avec la nouvelle politique nationale en matière de développement des cultures stratégiques. Les cultivateursrs ou variétés de pois chiches, de lentilles, de haricots secs et de pois locaux ne sont plus connus actuellement à cause de l'arrêt des populations de les cultiver. Jusqu'à présent, les semences locales souffrent d'un manque d'études malgré quelques tentatives de les spécifier dans les années 60.
La perte en tant que ressources génétiques est due essentiellement aux facteurs anthropiques tels que la perte du savoir, des pratiques traditionnelles, changements de semences et le progrès agricole (Sadiki et Halila 1997).
Enfin, il faut rappeler que le climat prévalant durant les mois de mars, avril et mai favorise l'émergence et la propagation des ravageurs de toutes les cultures. Le réseau de surveillance et de protection des végétaux n'a pas cessé de donner l'alerte quant à l'apparition de ravageurs qui se sont attaqués aux cultures céréalières, figuiers, pommiers et autres cultures fruitières. Des alertes qui ont permis de prévenir d'importants dégâts.

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