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Lord Richard Risby reçu par Benabderrahmane

La Grande-Bretagne «prospecte» en Algérie

Ces visites témoignent de cet attrait croissant pour l'Algérie qui pourrait constituer, dans un avenir immédiat, un véritable hub énergétique.

L'attractivité de l'Algérie n'est plus à démontrer. En témoigne le ballet des visites officielles des chancelleries diplomatiques et des représentants des différents pays du globe, en quête de projets de partenariats et de coopération bilatérale. La visite de Lord Richard Risby, envoyé spécial du Premier ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, chargé de la promotion du partenariat économique avec l'Algérie, reçu par le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane,est une preuve de cette tendance ascendante. La rencontre a permis, aux deux parties, d'aborder «les perspectives des relations bilatérales et les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays, notamment à travers la réactivation des mécanismes de coopération bilatérale et des cadres de l'action commune pour le développement et la diversification du partenariat algéro-britannique», notait le communiqué laconique du Premier ministère. L'envoyé spécial du Royaume-Uni a profité de sa présence en Algérie pour tenir des séances de travail, conjointement avec certains ministres, dont celui des Transports et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifiqu. Lord Richard Risby a saisi cette occasion pour étudier conjointement avec ses pairs algériens les opportunités de partenariats et de coopération bilatérale. Dans le secteur de l'enseignement supérieur, la coopération pourrait porter sur «l'échange d'expertises en matière d'innovation et le jumelage entre les universités algériennes et britanniques ainsi que le renforcement de la mobilité réciproque des étudiants et des enseignants». Dans le secteur des transports, les discussions ont porté sur les opportunités et projets de partenariats entre les deux pays. Cette visite d'un haut dignitaire du Royaume britannique en Algérie, fait suite à une série d'autres visites de Premiers ministres, ministres, représentants personnels de présidents et autres hauts responsables de pays européens, américains, latino-américains, asiatiques, en quête d'opportunités d'affaires et d'investissements dans différents secteurs porteurs. S'il est vrai que la conjoncture aidant, les secteurs de l'énergie, des mines et des énergies nouvelles restent les plus sollicités de la crise énergétique ambiante, il n'en demeure pas moins que d'autres secteurs restent tout aussi attractifs, aux yeux de ces pays. Preuve en est, la signature, toute fraîche, d'un accord entre l'Agence algérienne de l'investissement Aapi et le groupe italien Stellantis pour le développement des activités industrielles automobiles illustre cette option inéluctable de l'économie algérienne. Cet accord répond au souci de traduire les accords passés entre les deux présidents algérien et italien, à l'issue des visites d'État réciproques dans les deux pays, sur le terrain de la réalité. La promulgation du nouveau Code de l'investissement relance l'attractivité de l'Algérie sur le continent africain, surtout que le pays a affiché ses ambitions quant à intégrer ce marché porteur de valeurs ajoutées pour l'économie nationale et l'intégration africaine. «L'Algérie aspire aujourd'hui à assumer un rôle de leader évident pour garantir son intégration progressive au commerce mondial», avait déclaré le ministre du Commerce,Kamel Rezig. De plus, la position stratégique de l'Algérie en Afrique «en fait une porte sûre pour le continent et un pont qui relie le Sud et le Nord de la Méditerranée avec l'adhésion du pays à la Zone de libre-échange continentale africaine dont l'accord est entré en vigueur en 2021», confiait-il, il y a quelques jours. Au sujet de l'énergie, l'Algérie est en passe de devenir, par la force des choses, un véritable pôle énergétique incontournable à l'échelle du Bassin méditerranéen, mais aussi à l'échelle arabe, continentale et même mondiale. La récente signature d'un mémorandum d'entente de coopération entre l'Algérie et l'Azerbaïdjan témoigne de cet attrait croissant pour l'Algérie qui pourrait constituer, dans un avenir immédiat, un véritable hub énergétique, avec tout ce que cela pourrait impliquer comme ressources, expertises et solutions. Le sommet énergétique euro-algérien qui s'est tenu à Alger, illustre également cette tendance réelle de la future position géostratégique de l'Algérie dans le Bassin méditerranéen, dans le monde arabe et en Afrique. La Suède, la Tchéquie, la France, l'Italie, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, les USA, Cuba, le Venezuela, etc... sont autant de pays intéressés par des investissements en Algérie et des projets de partenariats bilatéraux aussi bien en énergie, le développements des énergies renouvelables, que dans l'agriculture, l'industrie automobile et de transformation, l'électronique, l'agroalimentaire et l'élevage,... 

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