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Société civile

La diaspora fidèle à l’esprit de la 7e wilaya

Rendre effective la diplomatie parallèle pour défendre les principes et les positions de l’Algérie.

La diaspora algérienne appelle à une large représentation au sein de l'Observatoire national de la société civile, afin de conférer davantage d'efficacité à l'action de la communauté nationale installée à l'étranger. Fédérer les rangs des Algériens d'outre-mer devient impératif, notamment pour booster la diplomatie algérienne. C'est ce à quoi appellent des représentants de la communauté nationale à l'étranger qui ont participé aux Assises nationales de la société civile. Cet appel a été réitéré en marge de la conférence que vient d'animer à Alger, Badis Khenissa, chargé de la communauté nationale établie à l'étranger, à l'Observatoire national de la société civile. Fervent militant pour la création d'un conseil consultatif de l'immigration algérienne, Saïd Benrekia, président de ´´Algerian general union aboard´´, estime ainsi qu'une hirondelle ne peut faire le printemps, une métaphore qu'il utilise pour affirmer que les quelques représentants, tous installées en France, ne peuvent à eux seuls s'adjuger l'exclusivité de figurer à l'Observatoire national de la société civile. En effet, Benrekia confie: «Unifier les rangs de la diaspora algérienne à l'étranger devient nécessaire, voire un préalable pour mettre en place le Conseil consultatif de l'immigration, dont nous appelons à l'installation urgente.» Benrekia juge, néanmoins, non pertinent le recours à cet autre type d'organe qu'est le secrétariat d'Etat à l'immigration. «Nous sommes ce type d'organe budgétivore et qui n'a pas apporté quelque chose de concret à l'émigration.» Dit-il en rappelant que «la diaspora algérienne bute encore sur des écueils chroniques qui remontent à l'ère de l'indépendance, hormis quelques problèmes qui ont été solutionnés sur instruction présidentielle.» Par ailleurs, Benrekia considère que le Conseil consultatif comme une entité indépendante capable de travailler en étroite collaboration avec l'observatoire national de la société civile. C'est là, à l'en croire, une approche pour concrétiser le projet de l'Algérie nouvelle et rendre effective la diplomatie parallèle pour défendre les principes et positions de l'Algérie. «Nous tenons à apporter notre emprunte pour être une force économique, sociale et juridique. Notre action ne sera plus alors limitée au service de l'immigration à l'étranger mais nous permettra de peser de tout notre poids sur les grands choix mondiaux au profit de l'Algérie», poursuit-il, en soulignant que le chef de l'Etat qui tient à booster la diplomatie algérienne est bien conscients de ces enjeux.
Et de préciser: «La diaspora peut apporter énormément au développement économique et social du pays, notamment en termes d'investissements dans des domaines clés comme le tourisme... Les associations peuvent participer activement dans la diplomatie économique et servir de levier pour le made in Algérie et promouvoir l'image de l'Algérie.» Benrekia réitère ainsi son appel pour permettre aux membres de la communauté nationale établie à l'étranger de contribuer «activement» à la gestion des affaires associatives, en formulant des propositions et en échangeant les expériences pour ériger l'observatoire national de la société civile en force de proposition au service de l'intérêt général. Notons qu'à la faveur de la conférence de presse animée par Badis Khenissa, au lendemain des Assises nationales marathon de la société civile, les participants ont salué les principales recommandations qui ont couronné les travaux des assises. À savoir la professionnalisation du bénévolat et de l'action associative, de même qu'ils ont salué la «Déclaration d'Alger» adoptée lors du dernier Sommet arabe. C'est une déclaration qui porte les gênes de la diplomatie algérienne, une diplomatie audacieuse et respectueuse des causes justes. Ont- ils qualifié, tout en souhaitant l'émergence d'une société civile arabe innovante. «Depuis la 7e wilaya, l'immigration est toujours au service de la nation, non seulement par respect à la mémoire des aïeux mais et surtout pour porter leur legs», a-t-on martelé. 

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