Développement des investissements étrangers
La destination Algérie capte
«Il s'agit d'exploiter l'opportunité offerte par l'amélioration du climat d'investissement en Algérie.»
L’engouement sur la destination « Algérie» pour l’investissement s’intensifie et confirme les résultats de la nouvelle politique économique.
La mise en œuvre de la nouvelle loi sur l’investissement, et les mesures de facilitations d’accès au foncier économique et aux crédits bancaires, ont radicalement changé le paysage économique. C’est du moins ce qui ressort des récentes rencontres et échanges avec de potentiels partenaires étrangers, comme le confirme le Directeur général de l’Aapi, Omar Rekkache précisant que « L’Agence algérienne de promotion de l’investissement (Aapi) a examiné 124 demandes étrangères d’investissement en Algérie « prêtes à être mises en œuvre, dont des projets émanant de plusieurs grandes entreprises et multinationales, dont 90 autres projets étrangers, en tant qu’investissement direct (IDE) ou avec un partenaire local, ont été enregistrés auprès de l’agence et dont l’investissement est en cours de réalisation ». Une dynamique qui se met en place à travers un travail colossal d’ouverture et renforcement des relations économiques et des échanges dans tous les domaines d’activités. Il y’a lieu de souligner que les deux dernières années ont été particulièrement marquées par un volume impressionnant de visites de prospection, et de demandes d’investissement et de conseils d’affaires crées, avec les plus grandes puissances économiques, tels que la Chine, et la Russie, les USA, et le Qatar pour ne citer que ceux-là. Des avancées qui témoignent de la stabilité autant que de l’attractivité de l’investissement en Algérie, mais surtout d’une amélioration sans précédent du climat des affaires, faisant ressortir les vrais arguments d’un redressement économique inédit. C’est dans ce contexte que le président du Caaid, Mohamed Amine Boutalbi, a estimé lors d’une rencontre à Alger, avec des opérateurs économiques algériens et turcs qu’ « il s’agit d’exploiter l’opportunité offerte par l’amélioration du climat d’investissement en Algérie, à la faveur de la nouvelle loi sur l’investissement, l’ouverture d’opportunités de partenariat dans le secteur privé, l’adoption du principe gagnant-gagnant et le renforcement de la transition technologique ». De son côté, l’ambassadeur de la République de Turquie en Algérie, M. Mujahid Kucuk Yilmaz a appelé les exportateurs turcs à « veiller au rapport qualité-prix pour atteindre dans les plus brefs délais l’objectif de 10 milliards de dollars d’échanges commerciaux entre les deux pays ». Des objectifs qui rejoignent en profondeur les axes fondamentaux de la transition économique et énergétique, dans la mesure où la concrétisation de ces partenariats, renforce l’édification de nouvelles bases de fonctionnement et de gestion, qui porteront à bras-le-corps les programmes de développement et de croissance. En somme, cette évolution des indicateurs macroéconomiques, renseigne sur les capacités de l’Algérie à se projeter dans un contexte de développement hors hydrocarbures, du fait que les résultats de ces partenariats se mesure sur l’importance de développement des secteurs susceptibles de constituer de nouveaux pans de l’économie nationale. Dans ce sillage, la récente rencontre entre le secrétaire général du ministère de l’Énergie et des Mines, Abdelkrim Aouissi et le vice- ministre des Territoires, des Infrastructures et des Transports de la Corée du Sud, chargé des infrastructures, Kim Sung Moon, met en exergue l’importance de développer « les perspectives d’investissement dans les domaines de l’ingénierie, de la production de l’électricité, ainsi que les possibilités de coopération et de partenariat dans le domaine des mines, notamment la production et le traitement».