Salah Goudjil reçoit l’ancien président de Hamas
«La cause palestinienne au sommet de nos priorités»
Il a appelé les Palestiniens à préserver leur unité, la considérant comme le principal moyen de réaliser la victoire.
Le président du Conseil de la nation, a reçu, hier, au siège du Conseil de la nation, le Dr Moussa Abou Marzouk, ancien président du Mouvement de la Résistance islamique Hamas, et responsable de son bureau des relations extérieures, accompagné de Youssef Hamdane, représentant du mouvement en Algérie, rapporte un communiqué du Conseil de la nation. Parlant des répercussions régionales et internationales de la poursuite de l'agression sioniste contre le peuple palestinien résilient au milieu même de cette campagne de destruction et en pleine catastrophe humanitaire, Salah Goudjil a réitéré le soutien permanent, constant et inconditionnel de l'Algérie à la cause palestinienne. Il a rappelé que la cause palestinienne ne date pas du 7 octobre 2023, mais s'étend sur 76 ans, une période empreinte du sang des Palestiniens, et que les crimes de l'entité sioniste se sont accumulés faisant montre d'une telle brutalité qui a mis à nu la passivité complice de la communauté internationale qui a perdu toute crédibilité, révélant par- là même la fragilité de son système et de ses organisations, et mettant à l'épreuve ses lois et traités qui n'ont pas réussi à affirmer leur efficacité face à la réalité du terrain.Salah Goudjil a également évoqué, lors de cette audience, certains acquis obtenus par la cause palestinienne depuis l'agression violente sur Ghaza, Rafah et les territoires palestiniens occupés, tels que les décisions de la Cour internationale de justice et l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies d'une résolution sommant Israël de mettre fin à sa présence illégale en Palestine. Il a souligné que la diplomatie algérienne, sous la direction et la supervision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, place la cause palestinienne au sommet de ses priorités, la considérant comme une question nationale conformément à son principe éternel adopté vis-à-vis de la question «Avec la Palestine, qu'elle ait tort ou raison», mobilisant dans ce contexte tous les efforts pour arrêter le génocide perpétré par l'occupation sioniste en Palestine, notamment depuis son élection en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Le Dr Moussa Abou Marzouk a exprimé la gratitude du peuple et des dirigeants palestiniens pour le soutien important que l'Algérie accorde à la lutte du peuple palestinien contre l'occupation israélienne, et pour ses efforts continus visant à mettre fin à l'effusion de sang, à l'extermination, au déplacement, à la famine et à la soumission de la résistance palestinienne. Il a souligné que l'Algérie est un pays réconcilié avec lui-même et son histoire fidèle à ses principes et à ses positions, ajoutant que la confiance du peuple palestinien envers l'Algérie est sans limites. Les deux parties ont abordé en outre, la nécessité de l'unité nationale palestinienne. Le Dr Moussa Abou Marzouk a souligné que les Palestiniens considèrent la Révolution algérienne du 1er Novembre 1954 comme une source de motivation pour une véritable réconciliation, ajoutant que l'unité palestinienne n'est pas une solution pour régler la question, mais un projet de lutte pour l'établissement d'un État palestinien indépendant dans le cadre des droits inaliénables du peuple palestinien, en rassemblant toutes ses composantes autour d'un projet de libération et d'indépendance. De son côté, Salah Goudjil a appelé les Palestiniens à préserver leur unité, la considérant comme le principal moyen de réaliser la victoire et d'établir l'État palestinien indépendant, et à s'inspirer de la glorieuse Révolution de Novembre qui a triomphé et atteint tous ses objectifs grâce à l'unité des Algériennes et des Algériens et à leur mobilisation autour d'un seul objectif: la libération et l'indépendance. Il a souligné que l'unité et la réconciliation nationale palestiniennes sont plus que jamais nécessaires en ces moments cruciaux, tout comme la mise en oeuvre de l'Accord d'Alger signé sous la houlette du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.