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Récupération des archives, des crânes des résistants, indemnisation des victimes des essais nucléaires...

L'ONEC soutient le Président

L'Organisation nationale des enfants de chouhada a salué la démarche de Abdelmadjid Tebboune concernant le dossier ultrasensible de la Mémoire.

La question mémorielle s'est à nouveau invitée en ce mois de mars qui a vu les figures les plus marquantes de la Guerre de Libération nationale tomber au champ d'honneur les armes à la main et d'autres assassinées de sang-froid, de façon barbare. Ben M'hidi, Ben Boulaïd, les colonels Amirouche, Si El Haouès, Lotfi...Un passé, un dossier ultrasensible douloureux, une histoire commune qui la lie à l'ancienne puissance coloniale, dramatique, dont les blessures ne se sont pas cicatrisées. Le président de la République Abdelmadjid Tebboune et son homologue français Emmanuel Macron tentent malgré cette histoire tragique de jeter les passerelles qui conduiront à une relation apaisée entre les deux rives de la Méditerranée.
La démarche du chef de l'État a été soutenue, notamment, par l'Organisation nationale des enfants de chouhada. L'Organisation a salué l'approche du président de la République relative au dossier de la Mémoire, rappelant les acquis obtenus «à commencer par la récupération des crânes des martyrs de la Résistance populaire, l'attachement à la récupération de toutes les Archives nationales et la non-renonciation à l'indemnisation des victimes des essais nucléaires et des mines antipersonnel», indique un communiqué publié mardi en soirée à l'issue d'une réunion de son secrétariat national présidée par son secrétaire général, Khelifa Smati.
L'Algérie traite avec la France d'égal à égal, sans renoncer au dossier de la Mémoire, ni oublier ce qu'avait commis la France coloniale à l'encontre du peuple algérien, a affirmé le président de la République à ce propos lors de son entrevue, avec des professionnels de la presse nationale, diffusée le 22 décembre 2022. Il faut rappeler que Abdelmadjid Tebboune, avait annoncé, le 27 août dernier, que la commission d'historiens qui sera mise en place dans les prochains jours entre l'Algérie et la France, aura à traiter la question liée à la Mémoire «sous l'angle historique et non politique». «Nous nous sommes mis d'accord pour la mise en place d'une commission d'historiens dépolitisée. Elle aura à traiter la question de la Mémoire sous l'angle de l'Histoire et non de la politique», avait déclaré le chef de l'État dans un point de presse conjoint avec son homologue français, à l'issue de la cérémonie de signature de «la Déclaration d'Alger pour un partenariat renouvelé», le 27 août 2022, lors de la visite de trois jours effectuée par Emmanuel Macron, en Algérie.
Des pas qui tendent vers l'apaisement ont été franchis, il faut le souligner. La France a restitué à l'Algérie à l'occasion de la célébration du 58ème anniversaire de son indépendance, le 3 juillet 2020, les crânes de 24 chefs de la Résistance contre la colonisation française, morts au XIXe siècle. Les archives sur les enquêtes judiciaires de gendarmerie et de police qui ont rapport avec la guerre d'Algérie, ont été ouvertes par l'ex-ministre française de la Culture, Roselyne Bachelot, à la veille du 61e anniversaire de la commémoration des manifestations du 11 Décembre 1960. Après plusieurs mois de réflexion, Emmanuel Macron a reconnu le 13 septembre 2018 la responsabilité de l'État français dans la mort de Maurice Audin, militant de l'indépendance de l'Algérie, arrêté le 11 juin 1957 en pleine bataille d'Alger, torturé par l'armée française et disparu sans laisser de traces.
Le 2 mars 2021 il reconnaîtra qu'Ali Boumendjel, avocat et figure de la cause nationale, a été «torturé et assassiné» par l'armée française pendant la guerre d'Algérie en 1957. À l'occasion d'un hommage national rendu à Paris, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, à l'avocate et militante des droits de l'homme, Gisèle Halimi, le chef de l'État français a reconnu l'humiliation, la torture, le viol, subis par Djamila Boupacha, icône de la guerre de libération...

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