L'État s'engage

Sur un rythme soutenu, les préparatifs pour le mois de Ramadhan s'accélèrent et s'articulent particulièrement autour de l'épineux problème de la disponibilité des produits alimentaires à grande consommation. Il faut dire que le spectre de la hausse des prix qui caractérise les premiers jours du mois sacré, demeure la problématique a résoudre. Cela étant, pour un bon nombre d'observateurs, ce phénomène trouve son explication dans l'engouement des consommateurs, appelé à s'estomper après la première semaine. À ce titre, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig a affirmé, vendredi depuis la wilaya d'El Meniaâ, que les produits alimentaires de large consommation seraient disponibles tout au long du mois sacré de Ramadhan. D'autant plus que les services du secteur oeuvrent, en coordination avec les différents autres départements chargés de leur mise à disposition, notamment durant le mois sacré, en application des instructions des hautes autorités du pays», affirmant que le lait sera, à son tour, disponible durant le Ramadhan, à travers toutes les wilayas du pays. Il y'a lieu de convenir que les pouvoirs publics ont pris les devants en matière de lutte contre les effets de la spéculation et de la flambée des prix. Les mécanismes de contrôle et de suivi sur l'approvisionnement du marché, associés à la force d'une législation particulièrement rigoureuse, ont abouti à une nouvelle dynamique en matière d'organisation et de régulation. Ce qui laisse croire à une meilleure maîtrise dans la distribution et dans la commercialisation. Aussi, le ministre a précisé que «des instructions ont été adressées aux services de contrôle et de la répression des fraudes, sur la nécessité d'assurer la coordination avec les services de sécurité, en vue de s'enquérir de la disponibilité des produits alimentaires de base sur les marchés, durant le mois sacré de Ramadhan». En outre, ces actions ont permis également d'établir des prévisions fiables et d'évaluer les besoins de la consommation dans le but d'apporter des traitements efficaces aux différentes failles et dysfonctionnements relevés lors des précédentes expériences. Dans ce cas de figure, il est clair que cette approche se distingue par le fait que la lutte contre les pénuries et les hausses des prix n'a pas été menée uniquement en prévision du mois sacré. Elle vise en profondeur à éradiquer les sources de perturbations du marché, et à installer une organisation pérenne et efficiente. Cela étant, la gestion du mois de Ramadhan demeure une épreuve, un test, susceptible de révéler des indicateurs importants à exploiter pour améliorer les préparatifs. En d'autres termes, ces préparatifs entrent dans une vision globale, qui contribuera à évaluer l'efficacité des dispositifs mis en place dans l'objectif de les adapter aux attentes et aux besoins des consommateurs. C'est dans cette optique que cette année la gestion du mois sacré est véhiculée par de nouveaux paradigmes, qui pourraient engendrer de nouveaux résultats. Dans cc sillage Rezig a précisé que «ces quantités de produits alimentaires seront doublées en application des directives du gouvernement visant à répondre aux besoins du citoyen», relevant à ce titre «la nécessaire coordination entre les directions du commerce, des services agricoles et de l'industrie, pour doubler les quantités de distribution et d'approvisionnement supplémentaires et régulière, dans le cadre du programme tracé par le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations.