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Une enveloppe de plus de 98 Milliards de Dollars lui est consacrée

L'État est budgétivore

«Comment maintenir le niveau des dépenses de fonctionnement (42 milliards de dollars)en cas de chute des cours des hydrocarbures?», s'interrogent les députés.

Plusieurs députés ont cité lors du débat du projet de loi de finances 2023, l'augmentation conséquente des dépenses de fonctionnement qui dépassent les 42 milliards de dollars ainsi que le colossal budget de l'État qui a atteint plus de 98 milliards de dollars, un niveau jamais égalé.
Les intervenants mettent en garde «contre les conséquences d'un probable choc pétrolier qui induira la chute des prix des hydrocarbures», sachant que le PLF 2023 consacre plus de 47% du budget de fonctionnement à la revalorisation des salaires. Dans ce cas de figure, les députés se demandent d'où le gouvernement puisera autant de ressources pour maintenir à son niveau cette énorme masse salariale?
Les intervenants qui accusent le gouvernement de verser dans le «populisme», lui demandent de préciser «comment compte-t-il financer le déficit budgétaire qui dépasse les 5000 milliards de dinars?». «Certes, la hausse des salaires, la revalorisation des pensions de retraite et de l'allocation chômage, des mesure prévues dans le PLF2023 contribueront à atténuer l'impact de l'inflation galopante sur le pouvoir d'achat des ménages, mais le gouvernement aura du mal à maintenir ces augmentations qui risquent de créer davantage d'inflation», a soutenu un député du MSP. Dans ce contexte, la Commission des finances et du budget a relevé dans son rapport l'impératif de maîtriser les dépenses publiques. «Il est également nécessaire de prendre en considération la capacité de mobiliser les ressources potentielles pour les besoins socio-économiques en nette croissance et qui ne peuvent pas être pris en charge dans le cadre des enveloppes financières prévisionnelles», note le rapport. En plus de l'appel à alléger la valeur des droits et taxes, plusieurs députés ont préconisé d' «autoriser le dédouanement des véhicules de moins de 5 ans». En raison de la cherté des véhicules usagers sur le marché européen, des députés ont plaidé l'exonération totale de droits et taxes, l'importation des véhicules usagers pour les besoins personnels.
Certains ont même demandé d'autoriser l'acquisition de bus de transport de voyageurs de moins de 5 ans pour renouveler la flotte, du reste très vétuste.
En outre, les députés ont mis l'accent sur «la nécessité de consacrer un nouveau mode de gouvernance de la finance publique basé sur des objectifs et des programmes et non pas sur des moyens». Certains ont salué «la non-introduction de ces mesures par le gouvernement, à travers ce projet de loi». Il a été rappelé que pour la première fois, le PLF est élaboré sur la base de la loi organique 18-15 relative aux lois de finances, qui est un nouveau mode basé sur le budget des programmes et des objectifs.
Pour certains intervenants, «les revalorisations des salaires et de l'allocation chômage consacrent le caractère social de l'État».
La Commission des finances et du budget de l'APN a introduit plusieurs amendements dans le PLF 2023. Dans le cadre de l'inclusion fiscale de l'informel, le PLF2023 a introduit une proposition portant le paiement des impôts à travers les canaux bancaires, en arrêtant le plafond à hauteur d'un million DA. Il a été aussi prévu l'augmentation de la TCA (taux de contribution de la solidarité) applicable aux opérations de transport des marchandises destinées à la consommation en Algérie, de 4% au lieu de 2% actuellement.
Au volet relatif à l'importation des véhicules, le projet de loi a proposé la facilitation de l'importation des véhicules touristiques de moins de 3 ans, en supprimant la condition de limiter cette importation fixée à une seule fois tous les trois ans.

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