Quatre ans seulement pour lancer 3 mégaprojets miniers
L’Algérie sur la trajectoire post-pétrole
Le pays produira et exportera du phosphate, du fer et du zinc, ainsi que tous leurs dérivés transformés.
Dès son arrivée à la tête de l'État, le président de la République a mis en évidence l'aspect stratégique de l'industrie minière et la nécessaire transformation de la production en Algérie même. À peine quatre années plus tard, les mines de zinc d'Amizour, de phosphate de Tébessa et de fer de Ghar Djebilet ne sont plus des projets, mais d'immenses chantiers à ciel ouvert. Quatre ans pour porter à la maturation des investissements à plusieurs milliards de dollars relèverait du miracle, pourrait estimer n'importe quel observateur. Et si ce n'est pas le cas, cela voudrait dire que des équipes y ont travaillé nuit et jour pour parvenir au résultat que l'on a constaté, notamment avant-hier à Tindouf. Disons-le donc clairement, le mérite revient au président de la République qui a cru en ces projets au moment où ils n'étaient que mirages inatteignables, en raison des investissements fous que cela exigeait.
Plusieurs tentatives avaient échoué par le passé. Celle lancée par Abdelmadjd Tebboune a atteint ces trois cibles. Grâce à sa détermination de tous les instants, l'Algérie produira et exportera du phosphate, du fer et du zinc, ainsi que tous leurs dérivés transformés à Béjaïa, Béchar, Oran et ailleurs en Algérie. Dans une perspective d'une dizaine d'années, la donne économique nationale et régionale sera totalement chamboulée. En cela, l'inauguration de l'usine d'extraction du minerai de fer à Ghar Djebilet est un instant historique, comparable à la nationalisation des hydrocarbures. Si l'évènement de 1971 a fait basculer l'économie nationale dans l'industrie pétrolière et très largement contribué au développement de l'économie nationale, celui du 30 novembre à Tindouf, ouvre véritablement une nouvelle ère, celle de l'aprés-pétrole et fera nettement évoluer le paradigme économique de l'Algérie.
L'erreur commise dans l'ère pétrolière, à savoir un certain désintérêt pour l'aval, sera évitée pour le bond significatif que l'Algérie s'apprête à réaliser à travers le développement de son industrie minière. Le président de la République assène, depuis 4 ans, la nécessité de développer une grande industrie de transformation. À travers les trois grands projets miniers, et pour le coup, celui de Ghar Djebilet, l'Algérie disposera de nouveaux attributs de souveraineté et d'un formidable levier géo-économique à même de conforter son ascendant sur l'Afrique et toutes les régions Mena. C'est dire que le pays vit, présentement, une séquence historique qu'il doit à la perspicacité du président Tebboune.
Il faut dire aussi que pour autant axé sur des initiatives hautement stratégiques qui imprimeront la vie de la nation sur plusieurs générations, la démarche présidentielle s'intéresse avec la même intensité au vécu quotidien du citoyen. Sur la même période, c'est-à-dire quatre ans, le chef de l'État n'a, à aucun instant, détourné le regard de la situation sociale du pays. Les nombreuses hausses dans les rémunérations des travailleurs et des retraités, l'institution de l'allocation chômage, les millions de logements réalisés et distribués, le maintien des transferts sociaux, figurent aussi dans ses priorités. C'est tout le sens d'un mandat présidentiel axé sur 54 engagements presque tous tenus par Abdelmadjid Tebboune.
La population de Tindouf, comme celle de Djelfa et dans la totalité des régions du pays, les citoyens admettent la rigueur et la réactivité dont fait montre le chef de l'État. L'obligation de résultat imposé à tous les cadres de la République, du ministre au secrétaire général de l'APC, en passant par les walis et les chefs d'entreprise publique, atteste du souci de la bonne marche des institutions de la République.
Ceci expliquant cela, on retiendra la popularité grandissante du président de la République auprès des citoyens lambda, comme dans les sphères économiques et intellectuelles. Les premiers constatent sa détermination à sauvegarder leur pouvoir d'achat et le formidable travail réalisé dans l'accès des Algériens au logement, et les seconds perçoivent les changements profonds qu'imprime le chef de l'État dans le corps politique et économique du pays.
Les élites algériennes admettent le succès éclatant de la politique du président de la République, auprès des nations émergeantes et celles du Vieux Continent. L'accord de l'UE pour le développement de l'hydrogène vert avec l'Algérie, n'est pas une mince victoire, loin s'en faut. Obtenir pareil résultat en 4 ans relève aussi du miracle. Cela sans compter les milliers de MGW d'électricité solaire et les immenses investissements chinois, turcs, italiens et autres...La séquence de Ghar Djebilet est un indicateur probant de la nouvelle Algérie.