L’Algérie et les Etats-Unis signent et persistent

Les relations bilatérales entre l'Algérie et les États-Unis d'Amérique (USA) sont en plein essor. À la faveur d'une amélioration du climat des affaires dans le pays, porté par un nouveau code des investissements, plus attractif et incitatif, un accroissement des investissements américains en Algérie est ostentatoire, au cours de ces dernières années. Des accords stratégiques d'une portée remarquable, touchant à plusieurs secteurs d'activités, ont marqué des secteurs stratégiques, tels que l'énergie, l'agriculture et l'aquaculture, l'élevage, l'industrie automobile, pharmaceutique, les télécommunication, etc... Cette montée en puissance des échanges traduit une volonté commune entre l'Algérie et les États- Unis, en vue de consolider ces relations bilatérales et les liens économiques et commerciaux qui les unissent. Une montée en puissance qui traduit aussi la force des liens historiques, qui rassemblent les deux pays, comme l'a souligné Son Excellence, l'ambassadeur des États-Unis d'Amérique en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, lors d'un entretien accordé à notre confrère El Moudjahid. «Les relations entre les États-Unis et l'Algérie sont profondes, remontant à 1795, lorsque le premier président américain, George Washington, et Hassan Pacha dey ont signé un traité de paix et d'amitié. Nos liens sécuritaires, économiques et culturels sont aujourd'hui plus forts que jamais», devait-elle confier. Elle renchérit encore pour préciser que «cette relation importante se poursuit et nos deux nations ont d'innombrables possibilités de travailler ensemble, pour un avenir sûr, fort et prospère sous l'Administration du président Trump». Cette relation exceptionnelle qui lie les deux a toujours produit un certain effet d'enchaînement bénéfique sur le reste. D'où cet enchaînement des investissements US en Algérie, couvrant divers domaines d'activités. L'exemple de ces sociétés américaines qui lorgnent le secteur des travaux publics et des infrastructures en Algérie est assez édifiant dans ce sens. Porteur d'un cahier des charges consistant, moyennant des budgets tout aussi importants, le secteur des travaux publics semble attirer davantage les investisseurs américains. C'est ce qui ressort des discussions intervenues entre le ministre des Travaux publics, Lakhdar Rekhroukh, le président du Conseil d'affaires algéro-américain, Samy Boukaila. Une entrevue qui laisse entrevoir des opportunités importantes, en termes d'investissements US dans le pays, qui a lancé un veste programme de réalisations d'infrastructures logistiques et de transport et autres. Dans le domaine de l'énergie, l'américain Baker Hughes, une entreprise de technologie énergétique qui fournit des solutions aux clients énergétiques et industriels du monde entier, a les yeux rivés sur le secteur de l'énergie en Algérie. Une entrevue importante a regroupé le fP-DG de Sonelgaz, Mourad Adjal avec le directeur exécutif pour la région Afrique de cette compagnie américaine, Gianluca Ciricugno. Pour sa part, Adjal a estimé important de «passer à la phase de renforcement du partenariat et de la coopération entre les deux parties». Quant au directeur exécutif de Baker Hughes, il a souligné «l'expertise et l'expérience de Sonelgaz» en matière d'industrie énergétique, mettant en exergue son «grand intérêt d'élargir le niveau de partenariat dans divers domaines, notamment industriel». Sonatrach sera intégrée dans une équipe de travail, aux côtés de Sonelgaz et Baker Hughes, en vue d'élaborer les contours du partenariat et la feuille de route à même de concrétiser cette coopération. Selon L'ambassadeur des États- Unis, qui «attribue ces avancées à la compréhension et au respect mutuel entre nos deux pays», «le marché algérien est attractif pour les entreprises américaines dans divers secteurs, notamment l'énergie, mais aussi dans les secteurs pharmaceutique, des télécommunications, de l'automobile, de l'agriculture, et bien d'autres». Elle rappellera, par ailleurs, que plus d'une centaine d'entreprises américaines sont présentes et actives en Algérie, contribuant ainsi à créer de la valeur ajoutée et de l'emploi.