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1400 signalements et 14 dossiers devant la justice en quelques mois

Implacable lutte contre la corruption

Intraitable et intransigeant sur cette question, Tebboune a instauré une nouvelle démarche dans ce contexte.

Ayant gangrené, pendant longtemps, la scène politique et économique nationale, la corruption fait, aujourd'hui, l'objet d'une lutte implacable de la part des hautes autorités du pays. En effet, la lutte contre la corruption prend une tournure irréversible et implacable en Algérie, avec l'institution de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (Hatplc) en juillet 2022. Il s'agit là d'un des plus importants axes de travail contenus dans les 54 engagements du président de la République, en vue d'asseoir davantage de transparence sur la scène politique et dans la gestion des affaires publiques. Selon la présidente de l'autorité de lutte contre la corruption, Salima Mesrati, qui participait à Jijel à un Séminaire national autour du «rôle de la numérisation dans la prévention et la lutte contre la corruption», «14 dossiers liés à des affaires de corruption ont été transmis aux autorités judiciaires depuis octobre dernier».
La Haute autorité de lutte contre la corruption est constamment destinataire de rapports et de signalements d'affaires de corruption, liées à des soupçons et à des faits avérés. Selon Mesrati, la session ordinaire du Conseil de la Haute autorité, prévue la semaine prochaine, pourrait déboucher sur la transmission, d'autres dossiers supplémentaires à la justice, pour enquête. On croit savoir également que certaines «affaires de corruption, évoquées récemment, ont été traités par la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption». C'est dire toute l'efficacité que recèle ce nouvel organe, constituant la priorité du président Tebboune, qui vient se greffer à l'arsenal institutionnel juridique existant. L'un des points non moins importants est, sans doute, celui relatif aux signalements de faits ou de soupçons de corruption, dont la Haute autorité est destinataire depuis sa création en 2022. Un fait qui consolide également la conscience citoyenne et l'engagement civique, en faveur d'une éradication de ce phénomène dangereux pour la société et pour le pays. Dans ce contexte la présidente de la Haute autorité a révélé qu'une cellule spéciale rattachée à son institution a planché sur quelque 1.400 «signalements de soupçons de corruption». Mesrati a, toutefois, relativisé l'ampleur des cas suspectés, étant donné que des dossiers ne constituant pas des cas avérés de corruption, font l'objet de «réserves». La présidente de la Haute autorité de lutte contre la corruption a, cependant, plaidé en faveur d'une accélération de la transformation numérique dans les ministères et le secteur public, conformément aux «instructions strictes» du président de la République. Cela, en vue de permettre «une meilleure efficacité dans la lutte contre la bureaucratie et la corruption, sans compter un service de qualité au citoyen». Il convient de souligner dans ce contexte, l'importance accordée par le président Tebboune à la numérisation dans la lutte contre la corruption, entre autres. Il est également important de rappeler les efforts consentis par l'institution de Mesrati, dès les premières heures, dans la numérisation des procédés de travail et d'action, à travers les plates-formes lancées, à l'exemple de «Narakoum» et «Balaghana». Pour la présidente de la Haute autorité, ces deux plates-formes favorisent une meilleure implication des citoyens à l'effort de dénonciation de la corruption. L'autre fait important est, sans doute, la déclaration du patrimoine à laquelle son assujettis élus et responsables dans les différentes positions de l'État, et qui fera l'objet d'une nouvelle plateforme, dans les «prochaines semaines», selon la même responsable. Il convient de rappeler que, depuis son investiture à la magistrature suprême du pays, Tebboune a imprégné un mode de gouvernance renouvelé et réinventé, en vue d'arrimer le pays aux standards internationaux requis, notamment en matière de transparence et de lutte contre la corruption. Intraitable et intransigeant sur cette question, le président de la République a instauré une nouvelle démarche dans l'évaluation et le suivi des différents responsables dans différentes institutions de l'ºtat. Tels sont les opérations cycliques de nominations et de limogeages des hauts responsables, dont les ministres, les walis, les chefs de daïra, les magistrats, les hauts commis de l'État, etc...

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