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BELLOUMI, SERRAR, BOUDHENE ET BENOUZA ONT ÉCHOUÉ AUX LÉGISLATIVES

Aimés dans le sport, sanctionnés en politique

Les calculs politiciens sont faussés par les électeurs «avertis» qui ne veulent en aucun cas confondre politique et sport.

Populaire dans le sport et persona non grata en politique. C'est le cas de certaines personnalités sportives qui se sont présentées aux dernières élections législatives. Ainsi, les résultats de ce scrutin ont fait l'effet d'une véritable douche froide pour les personnalités sportives. Hormis Abdelkrim Medouar qui a arraché son siège dans la wilaya de Chlef, aucun autre sportif-candidat n'a été élu par le peuple. Et pourtant! Ce sont des figures très populaires chez la jeunesse et adulées dans leurs fiefs. C'est le cas de l'ancienne star du football algérien, Lakhdar Belloumi, du président de l'Entente de Sétif, Abdelhakim Serrar, du président du MC El-Eulma, Embarek Boudhene, MCEE un autre club populaire des Hauts-Plateaux, Menadi, président de l'USM Annaba, Benouza arbitre international. A cela s'ajoutent de nombreux joueurs qui sont entrés dans la course à la députation. Belloumi et Serrar avaient été désignés têtes de liste du Front El Moustaqbal, respectivement dans la wilaya de Mascara et de Sétif. Tous ces candidats sont sortis les mains vides.
Le président du MC El-Eulma, Embarek Boudhene, était à la tête du parti Djil El-Djadid, tandis que Medouar avait choisi l'ancienne école, à savoir le FLN. Un mauvais choix pour ces partis. Si le choix s'est porté sur des sportifs cela s'explique par des motivations purement électoralistes. Il fallait ramener le plus grand nombre de jeunes possible à voter pour leurs partis afin de rafler le plus de sièges dans ces circonscriptions. Belloumi, Serrar et Medouar sont aimés et respectés par les populations locales. Pour les chefs de parti, il s'agissait d'un investissement politique «rentable».
De leur côté, les candidats espéraient bénéficier de leur popularité pour briguer un mandat de député. Or, la réalité a prouvé une autre vérité amère à avaler. Les calculs politiciens sont faussés par les électeurs «avertis» qui ne veulent en aucun cas confondre politique et sport.
C'est une façon de faire passer un message aux candidats pour leur dire que chacun fasse son métier. Autrement dit, cette sanction se veut un moyen de séparer le monde politique du monde sportif. Bien avant ceux-ci, trois présidents de club ont brigué des mandats de députés. Aïssa Menadi, président de l'USM Annaba, a été élu en 2007 représentant du peuple dans cette wilaya et dont le mandat est toujours en cours. Mohamed Zaïm, alors président de USM Blida, a été élu député de cette wilaya. Il a été installé tête de liste du RND. Pour sa part, Tayeb Mehyaoui, président du MCO, a bénéficié de cinq années de prestige qu'offre le poste de député. Maintenant, ayant échoué en politique, ces sportifs doivent se consacrer pleinement à leur jardin qui est le sport.

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