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Rentrée scolaire aujourd'hui

11 millions d'élèves en classe

17 000 nouveaux enseignants recrutés. Rien n'est laissé au hasard. Tout doit fonctionner à la minute.

Jusqu'à la dernière minute. Les préparatifs pour la rentrée scolaire 2023/2024 auront été les plus médiatisés depuis très longtemps. Entourée par une communication foisonnante depuis plusieurs semaines, sur les nouveaux enseignants recrutés à la faveur de l'introduction de la langue anglaise et l'enseignement de l'éducation physique et sportive dans le cycle scolaire, sur la réhabilitation de centaines d'établissements à travers tout le pays, sur les opérations d'envergure de vente de fournitures scolaires à des prix cassés, sur l'évaluation du niveau pédagogique des élèves et des déperditions scolaires... Bref, la rentrée de cette année est un véritable marathon pour les dizaines de milliers de fonctionnaires auxquels a été confiée l'opération.
Et jusqu'à hier, les 11 millions d'élèves concernés, leurs parents, le personnel éducatif dans toute sa diversité étaient, quelque peu fébriles à l'idée qu'aujourd'hui, ce sera enfin le jour J. On cessera toute cette «folle» course contre la montre, dans la totalité des wilayas du pays. À voir l'effort fourni par les éducateurs, les administratifs, les services de toutes les communes du pays et même les formateurs des 17000 nouveaux enseignants recrutés, la moindre fausse note prendra des allures d'échec. Aussi, le premier responsable de cet immense orchestre, appelé à être parfaitement synchrone, et qui n'est autre que le ministre de l'Éducation nationale, Abdelhakim Belaabed, était certainement sur les dents. Il y a de quoi l'être lorsqu'en une seule rentrée, il va falloir gérer deux disciplines nouvelles, censées concerner l'ensemble des écoles de la République. C'est sans doute, en raison de la complexité de la mission qui vient se greffer à d'autres aspects traditionnels inhérents à toute rentrée scolaire, que le ministre est resté vigilant jusqu'à hier où il a donné par visioconférence, une conférence nationale consacrée au suivi de la phase finale de recrutement des enseignants contractuels. Belaabed a veillé au moindre détail de cette opération inédite dans les annales de l'école algérienne qui, en plus de dispatcher des milliers de nouveaux enseignants, la tutelle doit absolument réduire au maximum les postes vacants, dans les trois cycles d'enseignement.
Le détail dans l'esprit du ministre a constitué à voir wilaya par wilaya, après l'affichage des listes des admis. «Les directeurs de l'éducation sont tenus de télécharger les décisions d'affectation en tant que contractuels, à partir de la plate-forme numérique, de les signer et de les envoyer par email aux établissements éducatifs concernés», a ordonné le ministre. La précision dans l'énoncé des missions révèle les craintes de fausses notes qui gâchent la rentrée à des milliers d'élèves. Il faut donc y veiller et Belaabed ne rechigne pas la tâche.
En pédagogue, il transmet ses directives: «Les candidats admis recevront, via leurs comptes sur la plate-forme numérique, une notification portant le nom de l'établissement de leur affectation.» Le ministre est d'une précision métronomique. Il insiste: les enseignants devaient «rejoindre lundi matin (08:00), pour retirer leur décision d'affectation et signer le procès-verbal d'installation, et ce dans un délai de 24h, faute de quoi, ils seront remplacés par ceux qui leur succèdent dans le classement». Rien n'est laissé au hasard. Tout doit fonctionner à la minute.

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