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Après 47 jours d’exactions et de tueries sionistes à Ghaza

Une honte planétaire

Alors que tous les regards sont demeurés concentrés sur la mise en oeuvre de l'échange de prisonniers, les bombardements de l'aviation sioniste ont connu leur paroxysme, hier, et un assaut a été lancé contre l'hôpital indonésien, dans le nord de Ghaza, au cours duquel les forces sionistes ont causé la mort d'une martyre palestinienne, moins d'une heure avant le début de la trêve.
D'après Palestine TV, «les forces d'occupation ont pris d'assaut l'hôpital après l'avoir bombardé et assiégé au milieu de tirs intenses», tuant une femme blessée et blessant trois autres victimes. Comme pour l'hôpital Al-Chifa où l'armée sioniste a arrêté le directeur de l'établissement, après avoir détruit toutes les installations médicales et contraint au départ l'ensemble des blessés et du personnel médical, non sans assassiner un certain nombre, un crime de guerre a encore été commis dans l'hôpital indonésien «plus horrible et plus grave que ce qu'elle a commis dans le complexe médical d'Al-Chifa», selon l'agence palestinienne Wafa. Hier matin, des avions sionistes ont tiré sur un immeuble résidentiel à Ghaza, provoquant un grave incendie qui a fait un certain nombre de martyrs et de blessés, dont des enfants et des femmes, a également rapporté Wafa. Les secouristes du Croissant-Rouge palestinien ont ainsi extrait des décombres 10 personnes victimes des bombardements sionistes à Jabalia. Avec ces frappes et ces exactions ultimes, l'entité sioniste veut montrer qu'elle n'a pas abandonné son projet de génocide, malgré le cinglant désaveu de la communauté internationale et les manifestations grandioses qui témoignent de la colère des peuples du monde entier face à une telle barbarie et une politique fasciste que soutiennent ouvertement les pays occidentaux.
47 jours de bombardements incessants, d'assauts criminels contre des écoles et des hôpitaux, ont provoqué une grave crise humanitaire, selon l'ONU qui a dénoncé des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité mais sans réelle incidence pour leurs auteurs nazis. 1,7 million des 2,4 millions de Palestiniens que comptait Ghaza ont été contraints par les exactions sionistes à fuir vers le Sud, prélude à un nettoyage ethnique. Hier, la population exsangue attendait l'entrée par le passage de Rafah de 230 camions d'aide alimentaire, une goutte d'eau dans l'océan des besoins alors que l'ennemi sioniste a ajouté au blocus depuis 17 ans un siège, privant d'eau, de nourriture et de carburant la population de Ghaza! 3 camions ont livré 150 000 litres de carburant tandis que quatre autres ont apporté 84 tonnes de gaz, mais l'UNRWA rappelle que 160 000 litres de carburant sont indispensables aux seules «opérations humanitaires de base». Si la trêve est saluée par la communauté internationale qui y voit un premier pas vers un cessez-le-feu durable, rien ne prouve que le gouvernement Netanyahu et les responsables militaires sionistes ont renoncé aux objectifs du 8 octobre dont le porte-parole de l'armée barbare a repris, hier, les termes: «Prendre le contrôle du nord de la bande de Ghaza est la première étape d'une longue guerre et nous nous préparons pour les prochaines phases», a-t-il prétendu, occultant, comme le gouvernement extrémiste lui-même, les graves conséquences militaires, économiques et politiques déjà subies, au plan interne et international.

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