Un défi à toutes les résolutions internationales

Au 234e jour de l'agression barbare, les bombardements de l'aviation et de l'artillerie sioniste ont continué dans toute la bande de Ghaza, notamment à Rafah. Dimanche soir, au moins 41 Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés après que les forces sionistes ont tiré au moins huit missiles sur des tentes de réfugiés dans un camp pour personnes déplacées récemment établi à proximité des entrepôts de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), au nord-ouest de Rafah. Ce massacre affreux a été perpétré par l'armée sioniste dont l'aviation a visé délibérément des camps de toiles de personnes déplacées à l'ouest de Rafah, rapporte l'agence Wafa. Selon des témoins, les avions sionistes ont tiré au moins huit missiles contre le camp de toiles dans une zone peuplée de milliers de personnes déplacées. ‘'Ceux qui se trouvaient à l'intérieur des tentes ont été brûlés, la plupart sont des enfants et des femmes'', ajoute Wafa, soulignant que ‘'l'occupation sioniste avait déclaré cette zone sûre''. A la suite de cette nouvelle forfaiture de l'entité sioniste, le porte-parole de la présidence palestinienne Nabil Abu Rudeina, a indiqué que ‘'le ciblage délibéré par l'armée d'occupation sioniste des tentes des personnes déplacées à Rafah, est un massacre qui a dépassé toutes les limites et nécessite une intervention urgente pour mettre immédiatement fin à ces crimes contre le peuple palestinien.'' Il a ajouté que ‘'le fait que les forces sionistes commettent ce massacre odieux, constitue un défi à toutes les résolutions de légitimité internationale, notamment à la décision claire et franche de la Cour internationale de Justice, selon laquelle il est nécessaire d'arrêter le ciblage de la ville de Rafah et d'assurer la protection au peuple palestinien.''
‘'Le monde doit agir immédiatement pour mettre fin à cette agression globale contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie, y compris Al Qods occupée. ‘'
Les attaques sionistes contre Rafah pourraient «entraver» les pourparlers de trêve à Ghaza, a mis en garde hier le Qatar, pays médiateur qui accueille le bureau politique du Hamas depuis 2012. Il «condamne fermement les raids israéliens qui ont visé un camp de réfugiés à Rafah et fait des dizaines morts» dans cette ville surpeuplée, dénonçant une «dangereuse violation du droit international».
Le Qatar appelle «la communauté internationale à agir de toute urgence pour empêcher un génocide et protéger les civils». Chef de file des pays du Golfe et poids lourd du Moyen-Orient, l'Arabie saoudite a également condamné «dans les termes les plus fermes la poursuite des massacres». Le royaume exprime «son rejet catégorique des violations flagrantes et continues par les forces d'occupation israéliennes de toutes les résolutions, lois et règles internationales», a indiqué le MAE saoudien qui appelle la communauté internationale «à intervenir immédiatement». Au Caire, le MAE a fustigé «une nouvelle violation flagrante des dispositions du droit international humanitaire» avec un «ciblage des civils sans défense» et «une politique systématique visant à élargir le spectre de la mort et des destructions dans la bande de Ghaza pour la rendre invivable». La Rapporteuse spéciale de l'ONU sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a condamné le nouveau massacre perpétré par l'entité sioniste dans un camp de réfugiés à Rafah, soulignant que cette énième agression constitue «un défit flagrant au droit et à l'ordre international».»Encore plus d'horreur à Ghaza. Les forces d'occupation (sionistes) ont bombardé un camp de Palestiniens déplacés à Rafah, provoquant des incendies dans des tentes en plastique et brûlant tragiquement des personnes vives», écrit Mme Albanese dans un message posté sur X.»Cette cruauté, ainsi que le défi flagrant porté au droit et à l'ordre international, sont inacceptables», a-t-elle ajouté. L'entité sioniste «devrait être sanctionnée et tenue pour responsable de ses actions devant la justice». Elle devrait faire face à «la suspension des accords, du commerce, du partenariat et des investissements, ainsi que de sa participation aux forums internationaux», a-t-elle ajouté.