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Frappes meurtrières à Ghaza

«Un accord de trêve est proche», répète Biden

Lundi, l’armée sioniste a bombardé la ville de Ghaza, dans le nord du territoire, tout au long de la journée, faisant plus de 50 morts, selon les secours. «Des écoles, des maisons et même des rassemblements» ont été visés.

Les combats et les bombardements ont tué lundi des dizaines de Palestiniens et cinq soldats israéliens dans la bande de Ghaza, au moment où la Maison-Blanche annonçait qu’un accord sur une trêve entre l’entité sioniste et le Hamas pourrait être conclu dès cette semaine. Le président américain Joe Biden, qui passe la main dans une semaine à Donald Trump, a affirmé qu’un accord de trêve associé à une libération d’otages était «sur le point d’être conclu», basé sur une proposition américaine présentée il y a plusieurs mois. « Des progrès significatifs sur les derniers points de blocage» ont été accomplis en vue d’un accord, a déclaré une source proche des négociations. Pendant que les négociations indirectes menées sous l’égide du Qatar, des États-Unis et de l’Égypte s’intensifient, l’entité sioniste multiplie les agressions barbares contre la population civile de Ghaza, affamée, pourchassée et assassinée nuit et jour. Lundi, l’armée sioniste a bombardé la ville de Ghaza, dans le nord du territoire, tout au long de la journée, faisant plus de 50 morts selon les secours. « Des écoles, des maisons et même des rassemblements» ont été visés, a affirmé le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. « Il n’y a pas de place dans les hôpitaux pour accueillir les blessés», a ajouté Bassal. Le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur palestinien a indiqué, hier, dans un communiqué que «le nombre d’étudiants tombés en martyrs dans la bande de Ghaza depuis le début de l’agression génocidaire (sioniste) a atteint 13 054, tandis que 21 320 autres ont été blessés et qu’en Cisjordanie occupée, y compris El Qods, 123 étudiants sont tombés en martyrs et 671 autres ont été blessés, en plus de 560 arrêtés». Le document rapporte que «657 enseignants et administrateurs ont été tués et 3904 autres blessés dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie». Après 15 mois d’agression sioniste, les négociations visant à libérer les 94 prisonniers toujours détenus à Ghaza, dont 34 sont morts dans les bombardements de l’armée sioniste, et à conclure un accord de trêve, se sont intensifiées, ces derniers jours. Une seule trêve d’une semaine avait été conclue fin novembre 2023, et avait permis la libération d’une centaine de prisonniers sionistes. Lundi, l’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a rencontré des émissaires de Joe Biden et de Donald Trump, ainsi qu’une délégation du Hamas pour discuter d’un accord de trêve. La Maison- Blanche a également indiqué que Biden s’était entretenu avec Cheikh Tamim. « Nous sommes proches d’un accord et nous pouvons y parvenir cette semaine», a déclaré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan. «Je ne fais pas de promesse ou de prédiction, mais c’est à portée de main», a-t-il ajouté. Un haut responsable palestinien proche du Hamas ainsi que le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, ont eux aussi fait état de progrès. « Israël souhaite réellement libérer les otages et travaille dur pour parvenir à un accord. Les négociations progressent», a déclaré Saar. « Le cycle actuel de négociations est le plus sérieux et le plus approfondi et a permis de réaliser des progrès significatifs», a affirmé le responsable palestinien sous couvert d’anonymat. Il a précisé que le projet d’accord était en cours de finalisation afin d’établir les détails du nombre d’otages qui seraient libérés en échange de prisonniers palestiniens dans les geôles sionistes. Les discussions incluent aussi la question de l’aide humanitaire à destination de Ghaza, a-t-il ajouté. Le ministre sioniste d’extrême droite Bezalel Smotrich s’est fermement opposé, lundi, à tout accord qui mettrait fin au génocide en cours, affirmant qu’il ne soutiendrait pas un «accord de reddition». Selon les commentateurs israéliens, un accord serait désormais à portée de main, notamment en raison de la décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu d’ignorer les pressions de ses ministres d’extrême droite, renforcée début novembre par le ralliement du parti de centre-droit de Gideon Saar.

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