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À Ghaza et au Liban

Les bombardements sionistes continuent

L’accord de cessez-le-feu, qui a mis fin à deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, prévoit le retrait dans un délai de 60 jours de l’armée sioniste du Liban-Sud, entrée le 30 septembre, une semaine après avoir lancé une campagne de bombardements aériens massifs.

Plusieurs Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés, hier, dans des bombardements aériens de l'armée sioniste sur diverses zones de la bande de Ghaza, a rapporté l'agence de presse palestinienne (Wafa). Au moins 3 Palestiniens sont tombés en martyrs dans un bombardement de l'armée sioniste sur la rue principale de Beit Lahia, au nord de la bande de Ghaza, précise Wafa, relevant que les victimes étaient en train d'inspecter leurs maisons. D'autres Palestiniens sont tombés en martyrs et certains ont été blessés dans un bombardement par les forces d'occupation d'un immeuble résidentiel de quatre étages, au sud de la ville de Ghaza, tandis que des appels ont été lancés pour secourir les personnes coincées sous les décombres, ajoute la même source. Au sud de la bande de Ghaza, un Palestinien est tombé en martyr dans le bombardement par l'armée sioniste de la ville d'Al-Nasr, au nord-est de Rafah, souligne également Wafa qui fait état de publications de l'occupant sioniste sur les réseaux sociaux appelant les Palestiniens du nord de la ville de Khan Younes à quitter cette région. Dans ce contexte, Wafa rappelle que les Palestiniens ont été contraints de quitter leurs domiciles des dizaines de fois, à la recherche d'un endroit sûr pour se protéger des massacres perpétrés par les forces d'occupation sionistes. Toutefois, l'occupant sioniste n'a épargné aucun endroit dans l'enclave palestinienne qu'il ne cesse de cibler et de bombarder, y compris des hôpitaux, des écoles et des institutions des Nations unies transformées en centres d'hébergement pour les personnes déplacées. Les «zones dites humanitaires» manquent d'infrastructures et ne disposent pas d'eau ou de services, en plus d'être confrontées à des crises sanitaires et environnementales ainsi qu'à la propagation de maladies et épidémies. Les forces d'occupation sionistes poursuivent leur agression par voies terrestre, maritime et aérienne, depuis le 7 octobre 2023, faisant 44 466 martyrs, dont une majorité de femmes et d'enfants, et 105 358 blessés, tandis que des milliers de victimes se trouvent toujours sous les décombres.
Au Liban, 9 personnes ont été tuées, lundi, dans des frappes sionistes sur des villages du sud malgré un cessez-le-feu qui «tient» d'après Washington. Le ministère libanais de la Santé a indiqué que les raids avaient tué 5 personnes dans le village de Harris puis 4 dans celui de Tallousa, dans le sud du pays. Les États-Unis, principal allié d'Israël, ont affirmé que la trêve en vigueur depuis le 27 novembre tenait et qu'ils examinaient les accusations des deux camps. «Le cessez-le-feu tient», a déclaré le porte-parole du département d'État, Matthew Miller. Auparavant, le président du Parlement libanais, Nabih Berri, allié du Hezbollah et qui a négocié la trêve en son nom, avait affirmé qu'Israël avait violé à «au moins 54 reprises» le cessez-le-feu. Berri a appelé le comité chargé de superviser la trêve, qui comprend les États-Unis et la France, «à entamer urgemment son action et contraindre Israël à arrêter ses violations et se retirer» du territoire libanais. Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a, pour sa part, insisté, lundi, auprès de son homologue israélien, Gideon Saar, sur «la nécessité que toutes les parties respectent le cessez-le-feu», a indiqué son ministère. Le ministre israélien a rejeté toute accusation de violation du cessez-le-feu. «Au contraire, Israël le fait respecter» en réponse «aux violations du Hezbollah qui appellent une action immédiate», a-t-il argué avec le cynisme habituel des sionistes. Un homme a, par ailleurs, été tué par une frappe de drone israélien sur le village de Marjayoun, proche de la frontière, selon le ministère de la Santé libanais.
L'armée sioniste avait prétendu avoir «visé des véhicules militaires qui opéraient dans la zone d'un site de fabrication de missiles du Hezbollah dans la Békaa». L'accord de cessez-le-feu, qui a mis fin à deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, prévoit le retrait, dans un délai de 60 jours, de l'armée sioniste du Liban-Sud, entrée le 30 septembre, une semaine après avoir lancé une campagne de bombardements aériens massifs. Le Hezbollah doit, quant à lui, se replier au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière, et démanteler son infrastructure militaire dans le sud du Liban. Dès l'annonce de l'accord, Israël avait dit se réserver «une totale liberté d'action militaire» au Liban, si le Hezbollah «violait» le cessez-le-feu et «tentait de se réarmer».

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