{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L’Irak et le Royaume-Uni vont signer un «partenariat stratégique»

Le Premier ministre irakien rencontre Keir Starmer et le roi Charles III

Le Premier ministre irakien Mohamed Chia Al-Soudani est arrivé lundi à Londres où, a-t-il déclaré, il va signer un «partenariat stratégique» pour consolider la coopération avec le Royaume-Uni. Cet accord «représente le début d’une nouvelle ère» dans les relations entre l’Irak et le Royaume-Uni, s’est félicité le dirigeant. Il a entamé lundi soir une visite de trois jours pendant laquelle il doit rencontrer son homologue Keir Starmer et le roi Charles III, ainsi que des représentants de grandes entreprises britanniques. Ce déplacement «contribuera à donner une impulsion vers l’avant» aux relations «historiques» entre les deux pays, a-t-il dit. L’accord de partenariat sera «une des étapes les plus importantes dans les relations entre l’Irak et le Royaume-Uni», a-t-il ajouté. « Il y aura également un communiqué commun concernant la coopération sécuritaire» bilatérale, a-t-il dit, évoquant les nouvelles «dispositions» prises par son pays en vue de «la fin de mission de la coalition internationale». Dans un contexte régional explosif, alimenté par l’agression sioniste dans la bande de Ghaza, des groupes armés irakiens pro-iraniens avaient effectué à l’hiver 2023 des dizaines de frappes de drones et de tirs de roquettes contre les militaires de la coalition internationale emmenée par Washington -et dont le Royaume-Uni fait partie- comme la France. Pour éviter une escalade des violences sur le territoire irakien, le Premier ministre, porté au pouvoir par d’influents partis pro-iraniens, avait entamé avec Washington des discussions sur l’avenir de la coalition, qui est aussi présente en Syrie voisine aux côtés de ses alliés kurdes des FDS-YPG.. Concernant l’Irak, les conseillers militaires étrangers de la coalition devront commencer dès septembre 2025 à se retirer des bases militaires de l’Irak fédéral. Une deuxième phase de retrait, qui débutera en septembre 2026, concernera les forces de la coalition déployées au Kurdistan autonome dans le nord de l’Irak. «La délégation irakienne comprend des hommes d’affaires et nous penchons toujours vers des partenariats entre les secteurs privés irakiens et étrangers». Le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani a ainsi rencontré hier son homologue britannique Keir Starmer et le roi Charles III, pour sa première visite au Royaume-Uni, avec l’objectif de renforcer la coopération en matière d’économie, de sécurité et de lutte contre l’immigration clandestine, un sujet crucial pour Londres. Allié de Téhéran et partenaire «incontournable» de Washington, l’Irak pratique depuis des années un exercice d’équilibriste pour préserver ses rapports avec les deux camps, tout en tentant de diversifier ses relations avec ses voisins arabes du golfe mais aussi les Occidentaux. Plusieurs protocoles d’entente et un «accord de partenariat stratégique» vont être signés à cette occasion, selon les services du dirigeant irakien. Des réunions avec des chefs d’entreprise, notamment des représentants du géant pétrolier BP, sont au programme. C’est «une nouvelle ère dans la coopération entre le Royaume-Uni et l’Irak qui apportera des avantages mutuels, du commerce à la défense», s’est félicité lundi soir Keir Starmer dans un communiqué. Les dirigeants doivent également annoncer des accords commerciaux à hauteur de 12,3 milliards de livres sterling (plus de 14 milliards d’euros). Les échanges commerciaux vont être multipliés par dix par rapport à l’année dernière entre les deux pays, selon Downing Street. Les deux dirigeants vont «entamer les discussions» concernant un «nouvel accord sur des retours de migrants», dévoilé fin novembre dans le but de «soutenir la lutte contre l’immigration illégale».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours