Le génocide des Palestiniens et les médias occidentaux
Le fascisme à visage humain
Jamais depuis la création de l'entité sioniste, en 1948, ses alliés naturels, à savoir les dirigeants des pays occidentaux, n'auront été confrontés à un dilemme aussi ardu. Après avoir recouru, le 7 octobre, à des déclarations d'une violence extrême contre le Hamas et les Palestiniens en général, sous prétexte de réaffirmer la fallacieuse doctrine judéo-chrétienne du choc des civilisations, ils ont, pendant des jours et des jours, rivalisé d'ardeur et d'anathème afin de contenter le complexe militaro-occidental qui est à la manoeuvre, par Israël interposé.
Ce faisant, c'est tout juste s'ils n'ont pas soutenu expressément l'extermination du peuple palestinien à laquelle se livre, depuis plus d'un mois, l'armée barbare sioniste, avec le soutien, sans cesse réaffirmé, de l'administration Biden, aux États-Unis.
Ils ont sans l'ombre d'une hésitation interdit toute manifestation de soutien à la cause palestinienne, persuadés que les choses auront la même tournure que par le passé, c'est - à - dire un massacre à guichets fermés. C'était compter sans les réseaux sociaux sur lesquels des fleuves d'images et de témoignages ont été déversés, brisant net la mainmise sioniste sur la communication à l'échelle planétaire, en général, et en France, en particulier, où des chines connues pour leur parti-pris comme BFM et Cnews s'en donnaient à coeur joie, toisant avec morgue les invités sommés de s'incliner bien bas devant le «droit d'Israël à se défendre», c'est -à- dire à attaquer avec une sauvagerie inédite, au vu et au su du monde entier. La boucherie sioniste ne pouvant plus être cachée, ni ignorée, il fallait recourir à d'autres méthodes, d'autres arguments pour sauver la face hideuse d'un discours et d'une action aussi nauséabonds l'un que l'autre. En France, encore, il y a eu plusieurs hommes de bonne volonté, témoins honnêtes et irréductibles, qui se sont élevés contre l'arbitraire de la machine médiatique sioniste. Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise, lynché au sens propre par les médias sionistes de l'Hexagone, n'a pas reculé dans sa dénonciation d'une politique d'apartheid et de racisme sioniste d'où a résulté une résistance palestinienne à la fois légitime et héroïque. De Villepin, égal à lui-même, a bataillé contre vents et marées, face à la horde sioniste pour délivrer un ultime message gaulliste, ancré sur le sens profond de la vérité et de la justice face à des crimes de guerre et des crimes contre ‘humanité que les nazis eux-mêmes n'auraient pas désavoués.
Et d'autres témoins, universitaires, avocats, citoyens du monde ont rejoint les rangs de ceux qui, depuis les États-Unis, le Royaume-Uni, ont refusé le diktat sioniste et celui de ses parrains occidentaux en leur âme et conscience. Le martyre des Palestiniens restera dans l'histoire de l'Humanité toute entière comme la page la plus sombre des crimes occidentalo-sionistes et il aura déjà balayé les scories d'une histoire falsifiée ar laquelle l'oppression néocoloniale s'ajoute aujourd'hui aux abominations coloniales des siècles passés.