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1055 candidats aux législatives anticipées du 17 décembre en Tunisie

La campagne électorale débute vendredi


Un total de 1055 dossiers de candidatures aux élections législatives anticipées tunisiennes du 17 décembre prochain a été validé, hier, selon le président de l'Instance supérieure indépendante des élections (ISIE), Farouk Bouasker. Il a indiqué aux médias que 1058 candidatures étaient initialement approuvées mais que 5 postulants ont décidé de se retirer de la course alors que les tribunaux administratifs, notamment celui du Kef et ceux qui couvrent les circonscriptions du Grand Tunis, ont rejeté 52 recours pour vice de forme.
De ce fait, Farouk Bouasker considère que le processus électoral «va dans le bon sens».
Moins d'un mois avant la tenue du scrutin, un bras de fer oppose l'ISIE à la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) pour le contrôle effectif de la couverture médiatique de la campagne électorale qui doit démarrer le 25 novembre prochain.
Un responsable de l'ISIE a prévenu sur la chaîne Attessia que son organisation est «responsable du contenu diffusé par les médias» même si elle «garde les bras ouverts pour la Haica» qui doit lui «soumettre» son projet en la matière.
Il a, en outre, ajouté que tous les points de discorde ont été surmontés, ce qui conforte l'option d'un travail en commun accord. Faute de quoi, l'ISIE compte remettre au goût du jour la décision n°8 de 2018 concernant les règles et conditions de couverture médiatique du processus électoral.
Quant aux directives déjà publiées par la Haica, la Haute autorité considère qu'elles sont nulles et non avenues parce que la Haica «cherche à entraver le processus électoral sans aucune raison réelle et sérieuse».
Bref, on ne peut pas dire que l'ambiance est sereine alors que les responsables de la Haica, au nom du pluralisme, de la diversité et du droit d'accès aux médias, ont déjà lancé un appel à «la transparence, l'objectivité et l'intégrité de la couverture médiatique» de la campagne électorale, signe que le feuilleton n'en est qu'à ses débuts.
Le fait est que plusieurs partis et non des moindres ont annoncé depuis plusieurs mois leur volonté d'appeler au boycott du scrutin dont ils estiment qu'il porte en lui les germes d'une «grave dérive» qui menace «la jeune démocratie» tunisienne.
Certains sont regroupés autour de la formation islamiste Ennahdha que pilote Rached Ghannouchi, président du Parlement dissous par le président Kaïs Saïed au lendemain des mesures drastiques du 25 juillet 2021 par lesquelles il avait mis également fin au gouvernement Mechichi. D'autres sont dans le sillage du Parti destourien libre dirigé par la tempétueuse Abir Moussi qui rejette, pêle-mêle, les uns et les autres.
Le feuilleton risque de connaître des rebondissements inattendus surtout qu'il recèle, entre autre complexité, de grands enjeux politiques alors que le peuple tunisien traverse la crise la plus grave de son histoire, malgré le geste attendu du FMI en décembre prochain. Un geste qui ne saurait compenser les conséquences d'une crise internationale dont les principaux ingrédients concernent les produits énergétiques et alimentaires dont la Tunisie est fortement dépendante.

De Quoi j'me Mêle

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