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Cinq États parties saisissent la CPI sur les crimes contre Ghaza

L’Humanité bouge enfin

Cinq États parmi les fondateurs de la Cour pénale internationale (CPI) ont réclamé, de toute urgence, une enquête sur la « situation dans l’État de Palestine » et plus particulièrement sur l’agression barbare que l’entité sioniste mène dans l’enclave de Ghaza depuis le 7 octobre, au mépris des lois et conven,tions internationales. C’est ce qu’a indiqué, hier, le procureur de la CPI, Karim Ahmad Khan, qui a, en outre, précisé qu’il diligente effectivement une enquête depuis le début des bombardements sionistes contre Ghaza et en Cisjordanie illégalement occupée. Selon le ministère palestinien de la Santé, opérant à Ghaza, le bilan cauchemardesque a franchi la barre des 12000 morts, en majorité des enfants (plus de 5000) et des femmes sans que la soif de sang de l’armée sioniste ne cesse, puisqu’elle a investi jeudi dernier l’hôpital al-Chifa, le plus important et le plus ancien de la Palestine, où elle a pris d’assaut les services de chirurgie et de soins intensifs. Hier, les soldats sionistes ont donné une heure aux derniers occupants de l’établissement hospitalier, des enfants gravement blessés, des bébés dans les couveuses et des centaines de blessés incapables de bouger, « pour quitter les lieux », signe de la poursuite des exactions extrêmes recherchées par le gouvernement Netanyahu au mépris du droit international et des condamnations unanimes des peuples du monde entier.
« Mon Bureau a reçu une saisine sur la situation dans l’État de Palestine émanant des cinq États parties suivants : Afrique du Sud, Bangladesh, Bolivie, Comores et Djibouti», a donc assuré Karim Khan qui souligne qu’ « en recevant la saisine, mon Bureau confirme qu’il mène actuellement une enquête sur la situation », même si les enquêteurs de la CPI ne sont toujours pas parvenus à entrer à Ghaza, du fait de la menace explicite de l’armée sioniste et de ses alliés occidentaux. Rappelons que la CPI, mise en place en 2002 aux fins d’enquêter sur les atrocités commises à travers le monde, avait déjà lancé une enquête sur les crimes barbares de l’entité sioniste en 2021 dans la Cisjordanie occupée. Parmi les États fondateurs à l’origine de la nouvelle démarche, l’Afrique du Sud a expliqué cette saisine, avec « d’autres pays partageant les mêmes préoccupations », pour que la CPI montre « une attention urgente à la gravité de la situation » dans la bande de Ghaza et plus largement en Palestine illégalement occupée. Pretoria en appelle, également, à tous les États signataires du Statut de Rome pour adhérer à la démarche ou procéder à des « saisines distinctes de manière indépendante ». Quant au procureur de la CPI, Karim Ahmad Khan, il a souligné ce fait : « Dès le début de mon mandat en juin 2021, j’ai mis en place, pour la première fois, une équipe dédiée pour faire avancer l’enquête sur la situation dans l’État de Palestine…Le Bureau a collecté un volume important d’informations », a-t-il tenu, en outre, à souligner. Ainsi, depuis l’appel lancé par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, les saisines nationales et internationales prennent corps et la CPI se démarque enfin de l’étrange léthargie qui caractérise l’ONU et son Conseil de sécurité.

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