Le cri d'alarme d'un Haut-commissaire de l'ONU
L'agression sioniste à Ghaza «doit cesser immédiatement»
Distillant le poison de l'intox et de l'infamie, l'entité sioniste continue d'afficher un immense mépris envers la communauté internationale tout en s'évertuant à tromper l'opinion mondiale avec des «révélations» si sordides qu'elles n'abusent plus personne. L'unique but de Netanyahu et de son gouvernement d'ultra droite est de poursuivre le génocide en cours à Ghaza et en Cisjordanie occupée, prenant prétexte des otages pour la libération desquels des tractations sont en cours mais en se hâtant lentement. Netanyahu sait que ses jours sont comptés et qu'il lui faudra, tôt ou tard, affronter le bilan désastreux de sa politique expansionniste dans une région où le diktat américain aura lourdement pesé. Mais les choses bougent et, avec elles, le sentiment des peuples, de plus en plus nombreux, qui découvrent avec stupéfaction le visage hideux du sionisme et ne sont pas près d'oublier ses crimes monstrueux envers des enfants et des femmes, tués par milliers.
C'est ainsi que le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a donné libre cours à sa colère et à son indignation en considérant que «les événements horribles qui ont eu lieu au cours des dernières 48 heures à Ghaza sont incroyables». Dans un communiqué de presse, diffusé dimanche, il estime, je cite, que «le meurtre d'un si grand nombre de personnes dans des écoles transformées en abris, et des centaines de personnes fuyant pour sauver leur vie de l'hôpital Al-Shifa, au milieu du déplacement continu de centaines de milliers de personnes dans le sud de Ghaza, sont des actions qui contredisent les mesures de protection de base qui doivent être fournies aux civils en vertu du droit international». En sa qualité de témoin et responsable onusien du génocide qui se déroule à Ghaza, Volker Türk qualifie les photos concernant le raid sioniste sur l'école d'Al-Fakhoura, tout simplement, «d'horribles et elles montrent clairement un grand nombre de femmes, d'enfants et d'hommes qui ont été grièvement blessés ou tués, alors que trois autres écoles accueillant des déplacés ont été attaquées au cours des dernières 48 heures.» L'armée sioniste, elle, dément et promet que ses raids sont de nature «humanitaire» pour pousser les rares victimes encore debout à fuir vers le sud de Ghaza, le but étant de vider l'enclave de sa population palestinienne. Si ces agressions ne sont pas des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, que faut-il alors au CPI pour lancer des mandats d'arrêt? Türk ajoute qu'à l'intérieur et à l'extérieur de l'hôpital Al-Chifa, où les agressions sionistes se poursuivent toujours, «des collègues des Nations unies ont vu de leurs propres yeux ce qu'ils ont décrit comme la «zone de la mort»», dénoncée par l'OMS. Et de conclure, en évoquant le drame du personnel médical forcé de quitter l'hôpital, celui d'une population poussée à la fuite menaçant leur vie, leur santé et leur sécurité sans qu'il y ait «un endroit sûr à Ghaza» devenue un «espace insalubre et dangereux», que la communauté internationale est bel et bien en «présence de crimes de guerre», avec «la douleur, l'horreur et la peur gravées sur les visages des enfants, des femmes et des hommes trop lourdes à supporter». Le cri de Volker Türk sera-t-il seulement entendu, à l'ONU et à la CPI? «Cela doit cesser» a-t-il clamé, «l'humanité doit passer en premier» et il faut en urgence «un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires et des droits de l'homme, maintenant». Sera-t-il seulement entendu par les alliés occidentaux du sionisme barbare?