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Esplanade des Mosquées

Biden appelle au respect du statu quo

L'Union européenne (UE) a annoncé avoir accordé une aide financière au peuple palestinien d'un montant de 296 millions d'euros, indique la représentation de l'union en Palestine. La signature du document d'aide a eu lieu, jeudi, à la présidence palestinienne à Ramallah.

Joe Biden a rappelé jeudi au roi Abdallah II de Jordanie, en visite à Washington, son attachement au statu quo concernant l'esplanade des Mosquées à Jérusalem, a fait savoir la Maison-Blanche. Lors d'un déjeuner à l'abri des caméras, le président américain a «réaffirmé» auprès du roi et du prince héritier Hussein ben Abdallah «l'amitié proche et durable entre les Etats-Unis et la Jordanie», selon un communiqué de l'Exécutif américain. Il a, lors de cet entretien, souligné «la nécessité de préserver le statu quo historique» autour de l'esplanade des Mosquées, lieu ultra-sensible situé dans la Vieille ville de Jérusalem. En vertu de ces règles, les non-musulmans peuvent se rendre sur le site à des heures précises mais sans y prier - une règle totalement piétinée par un grand nombre de juifs ultra orthodoxes qui y prient sous la protection de l'armée sioniste. Le lieu est administré par la Jordanie mais son accès est contrôlé par les forces de sécurité sionistes. Joe Biden a ainsi reconnu «le rôle crucial de gardien des lieux saints musulmans à Jérusalem» joué par la Jordanie, a ajouté la Maison-Blanche dans un communiqué. À un moment de fortes tensions dans la région, le président démocrate a réitéré la position américaine «de soutien fort pour une solution à deux États», saluant le rôle du roi Abdallah II et de son pays «comme point de stabilité au Moyen-Orient». Joe Biden s'est également entretenu jeudi avec le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani «pour lui réaffirmer l'engagement des Etats-Unis auprès de l'Irak et discuter des affaires de la région», a détaillé la Maison-Blanche dans son communiqué. L'Union européenne (UE) a annoncé avoir accordé une aide financière au peuple palestinien d'un montant de 296 millions d'euros, indique la représentation de l'union en Palestine. La signature du document d'aide a eu lieu, jeudi, à la présidence palestinienne à Ramallah (centre), selon un communiqué de presse publié par le bureau du représentant de l'Union européenne dans les territoires palestiniens. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de l'État de Palestine Mahmoud Abbas, du Premier ministre Muhammad Shtayyeh, du ministre des Finances Shukri Bishara, ainsi que des chefs de missions de l'Union européenne. Dans son communiqué, l'Union européenne a déclaré que le nouveau programme d'aide s'élève à 199 millions d'euros et soutiendra les dépenses palestiniennes, en plus des projets financés par l'Union à El Qods-Est. Selon le communiqué, avec l'aide financière précédemment versée à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), d'un montant de 97 millions d'euros, l'aide totale de l'Union européenne au peuple palestinien atteint les 296 millions d'euros. Lors de la cérémonie de signature, le représentant de l'UE, Sven Kun von Burgsdorff, a affirmé l'engagement du l'UE en faveur de la solution à deux Etats. Le communiqué citait Burgsdorff disant: «Nos projets et interventions couvrent presque tous les aspects de la vie palestinienne.». Par ailleurs, l'organisation Human Rights Watch (HRW) a affirmé jeudi que les mesures entreprises par les autorités sionistes visant à boucler et/ou démolir des maisons appartenant à des Palestiniens en Cisjordanie occupée constituent «un crime de guerre». Les actions des autorités sionistes visant à boucler les maisons de deux familles palestiniennes en Cisjordanie occupée constituent «une punition collective, qui est un crime de guerre», a déclaré Human Rights Watch dans un communiqué publié jeudi sur son site. Cette mesure qui sera suivie de la démolition des deux maisons, intervient au milieu d'une escalade de la violence qui a coûté la vie à 35 Palestiniens depuis le 1er janvier 2023, indique l'ONG. Human Rights Watch a déclaré que «les politiques sur lesquelles les autorités (sionistes) se sont appuyées pour opprimer systématiquement les Palestiniens comprennent divers types de punitions collectives, telles que des démolitions punitives de maisons et des restrictions radicales de mouvement contre des zones ou des communautés entières sur la base des actions de quelques-uns. Cette oppression systématique, associée à des actes inhumains commis contre les Palestiniens dans le cadre d'une politique visant à maintenir la domination des juifs sur les Palestiniens, équivaut aux crimes contre l'humanité de l'Apartheid et de la persécution», selon les conclusions de Human Rights Watch. Le droit international humanitaire, y compris le Règlement de La Haye de 1907 et la quatrième Convention de Genève, interdit les châtiments collectifs, y compris les atteintes délibérées aux proches des personnes accusées de crimes, en toutes circonstances. «Les tribunaux du monde entier ont traité les châtiments collectifs comme un crime de guerre», a noté l'ONG. «Les attaques délibérées contre des civils sont des crimes répréhensibles», a déclaré Omar Shakir, responsable à Human Rights Watch.

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