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L’Algérie a présidé en janvier le Conseil de sécurité des Nations unies

Au nom des causes justes et des droits de l’Afrique

Fidèle à sa doctrine, telle qu’elle découle de son combat contre l’oppression et la domination coloniale, l’Algérie a consacré sa présidence du Conseil de sécurité des Nations unies, durant le mois de janvier, à faire des enjeux arabes et africains les fondements même de son action et de sa mobilisation diplomatiques, tout en demeurant un ardent défenseur de toutes les causes justes et un artisan effectif face aux défis qui menacent la paix et la sécurité partout dans le monde. C’est ainsi que, conformément aux orientations et aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la diplomatie algérienne a démontré son savoir-faire et multiplié les initiatives au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU pour poser les jalons d’un examen et d’une démarche autrement plus objectifs et plus responsables des principaux dossiers que sont la question palestinienne, les attaques contre le Liban, la Syrie, le Yémen ainsi que les crises en Libye et au Soudan. Comme elle a aussi marqué de son empreinte la prise en compte des conflits en RDC, à Haïti, en Colombie et plus largement le grand défi du terrorisme auquel fait face le continent africain. À un rythme à la fois soutenu et spectaculaire, notre pays a, ainsi, insufflé un souffle nouveau au principal organe exécutif des Nations unies, en convoquant plusieurs réunions pour chaque semaine afin de se pencher sur les développements en cours aussi bien en Palestine illégalement occupée qu’au Liban agressé dans son territoire et sa souveraineté. L’Algérie qui mesure, mieux que quiconque, le spectre du néocolonialisme n’a eu de cesse de porter également devant les autres membres du Conseil de sécurité la menace inique qui pèse sur l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), une menace décidée unilatéralement par l’entité sioniste. Récemment, c’est à la faveur d’une réunion consacrée à l’accord de cessez-le-feu conclu par le mouvement de la résistance palestinien Hamas et l’entité sioniste, sous l’égide du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, que notre pays a mis l’accent sur l’importance d’un suivi attentif de cet accord et d’une relance opportune, sous le contrôle de l’ONU, des pourparlers pour un règlement juste et global de la question palestinienne.
Saluée par le SG de l’ONU, Antonio Guterres, l’action algérienne s’est affirmée par sa «disponibilité, sous la conduite du président de la République, à poursuivre son rôle habituel et sa participation active à tous les efforts internationaux visant à répondre aux besoins humanitaires du peuple palestinien, à lever immédiatement le siège imposé à la bande de Ghaza, à soutenir le processus de réconciliation et d’unité nationale palestinien et à consolider la solution des deux États». Son représentant permanent, Amar Bendjama, a, par ailleurs, préconisé l’urgence d’une protection du Liban contre les agressions incessantes de l’entité sioniste auxquelles il fait face et ce grâce à une démarche conjointe de l’ONU et de la Ligue arabe. Comme il a souligné la responsabilité des deux instances face à la Syrie qui a besoin d’être soutenue sur le chemin de la paix et de la sécurité, ainsi que de la préservation de son intégrité territoriale et de sa souveraineté. Quant au Yémen, l’Algérie au sein du groupe A3+ a déploré les interventions militaires étrangères qui sapent les efforts de paix et elle a exprimé son soutien au processus politique conduit par l’ONU pour une paix et une stabilité cruciales.
Autre pari gagné, la restauration de la Libye dans son droit légitime à gérer ses avoirs auprès des institutions internationales au profit exclusif du peuple libyen frère. Tous ces acquis, toutes ces avancées témoignent du rôle agissant de la diplomatie algérienne sur la scène internationale et du brio avec lequel notre pays entend défendre sans cesse toutes les causes justes et notamment les droits matériels et moraux des pays frères.

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