Au 41e jour de l'agression sioniste contre Ghaza
Al-Chifa et Al Ahli pris d'assaut
D'après l'ONU, 2.300 personnes se croyaient à l'abri dans tout le complexe hospitalier d'al Chifa, envahi mercredi soir par les chars et les soldats sionistes.
L'armée sioniste a investi depuis trois jours l'hôpital al-Chifa, le plus grand de Ghaza, avec des chars et des centaines de soldats et conseillers militaires occidentaux, chargés d' inspecter chaque bâtiment du site présenté comme une base combattante du Hamas, malgré l'importante présence de malades et de civils piégés par les combats. Le gouvernement du Hamas a indiqué que les soldats sionistes ont «détruit plusieurs services de l'hôpital», un immense et très ancien complexe situé dans l'ouest de la ville de Ghaza, délibérément visé depuis le début de son agression par l'entité sioniste qui a mené des bombardements incessants contre cette infrastructure parmi d'autres. Jeudi, il y avait des centaines de soldats sionistes autour et dans l'hôpital al-Chifa, pris d'assaut la veille, avec pour tâche d'empêcher toute sortie et de tirer sur les bâtiments. C'est ainsi que les assaillants sionistes ont investi les services des grands brûlés, des urgences, des dialyses et même, comble de l'indignité, les chambres frigorifiées de la morgue. Ils ont aussitôt prétendu avoir trouvé «des munitions, des armes et des équipements militaires» du Hamas, des mensonges usuels que le ministère de la Santé du Hamas a démenti, affirmant «ne pas autoriser la présence d'armes dans ses établissements».
L'armée sioniste a ainsi prétendu avoir découvert «près de l'hôpital» le corps d'une otage enlevée le 7 octobre dans le kibboutz de Beeri. L'attaque menée mercredi au mépris des conventions internationales, dans un hôpital privé d'eau et d'électricité et accueillant des malades, du personnel soignant et des civils fuyant les exactions sionistes, a déclenché une vague de réprobation partout à travers le monde et de nombreux appels pressants à protéger la population civile, notamment les enfants et les femmes suppliciés par l'armée barbare sioniste. D'après l'ONU, 2.300 personnes se croyaient à l'abri dans tout le complexe hospitalier d'al Chifa. Il n'est pas besoin de s'attarder sur les mensonges devenus chroniques de l'armée sioniste et du gouvernement Netanyahu, vite relayés par l'administration Biden aux Etats-Unis pour justifier l'injustifiable, le ministère de la Santé palestinien ayant constaté que l'agresseur sioniste a détruit plusieurs services de l'hôpital, comme celui de radiologie, et «bombardé sauvagement le service des grands brûlés et des dialyses».
Le Croissant-Rouge palestinien avait en outre alerté jeudi sur une autre «violente attaque» effectuée par des chars sionistes sur un autre hôpital de la ville de Ghaza, Ahli Arab, également «assiégé». L'entité sioniste s'est aussi emparé du port de pêche de Ghaza, sous prétexte qu'il serait un «centre d'entraînement du Hamas» alors que le blocus total imposé depuis 16 ans à l'enclave était assorti de violentes et régulières attaques de la marine sioniste contre les pêcheurs palestiniens condamnés à la faim et à la souffrance permanentes. Tout cela avec les assurances de l'entité sioniste selon laquelle elle n'a jamais visé l'hôpital avec ses bombardements et ses tirs d'obus.»Nous n'avons ni électricité, ni eau potable, ni nourriture (...) Des milliers de femmes, d'enfants, de malades et de blessés sont en danger de mort», a simplement résumé le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qidreh. alors que l'armée resserre l'étau sur toute la bande de Ghaza et plus encore ses hôpitaux, afin d'accélérer le nettoyage ethnique continuellement recherché par les dirigeants sionistes successifs.
(avec agences)