La Turquie a soumis à l'ONU une lettre conjointe demandant l'arrêt de la fourniture d'armes à l'entité sioniste
La Turquie a soumis à l'ONU une lettre conjointe, signée par 52 pays et deux organisations, demandant l'arrêt de la fourniture et de la livraison d'armes à l'entité sioniste, a annoncé dimanche le ministre turc des Affaires étrangères.
"Nous avons écrit une lettre conjointe appelant tous les pays à cesser la vente d'armes et de munitions à (l'entité sioniste). Nous avons remis cette lettre, qui compte 54 signataires, à l'ONU le 1er novembre", a affirmé Hakan Fidan, lors d'une conférence de presse à Djibouti où il s'est rendu pour une réunion du Partenariat Turquie-Afrique.
"Nous devons répéter à chaque occasion que vendre des armes à (l'entité sioniste) signifie participer à son génocide" à Ghaza, a ajouté M. Fidan qui a précisé que la lettre est "une initiative lancée par la Turquie".
La lettre a été signée par 52 pays et deux organisations, la Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique.
Mi-octobre, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait appelé les Nations unies à décréter un embargo sur les armes destinées à l'entité sioniste, qui serait, selon lui, une "solution efficace" pour mettre fin au conflit dans la bande de Ghaza.