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Une solution pacifique

Après avoir fait profil bas depuis le putsch du 26 juillet au Niger, l'ancien président Mahamadou Issoufou (2011-2021), dont certains n'hésitaient pas à prétendre qu'il était derrière le coup d'État malgré ses démentis répétés, est sorti hier de son mutisme, sur X (Twitter). Il estime qu'une intervention militaire étrangère au Niger serait «une faute» et plaide pour une solution négociée, seule capable de ramener le pays dans «un ordre démocratique stable». Issoufou met en garde contre «les conséquences humaines et matérielles incalculables» d'une telle intervention qui sera, en outre, source d' «instabilité durable». Et il en appelle à la «sagesse» des dirigeants de la Cedeao pour éviter de tomber dans le piège. Poussée à l'aventure par la France et quelques autres pays occidentaux, la Cedeao a fait machine arrière toute, sous la pression conjuguée et pertinente de l'Algérie, soutenue par le Nigeria et le Ghana, des pays conscients du danger évoqué par Issoufou. Il n'est pas besoin d'être un «expert» ou un «analyste géopolitique» qui hantent les plateaux de télé et de radio pour savoir que toute la région du Sahel est devenue un véritable bourbier, avec la montée en puissance des groupes terroristes, d'une par, et des trafiquants en tous genres, d'autre part. Il suffirait d'une étincelle pour que la catastrophe atteigne des dimensions insoupçonnées, surtout que la situation au Soudan pèse de manière dramatique sur l'instabilité de la région. Un million de réfugiés soudanais ont fui la guerre et 310000 d'entre eux se pressent aux portes de l'Égypte, dans des conditions déplorables. Du côté de l'Éthiopie, ils sont 81000 selon l'ONU, toutes nationalités confondues. Et à la frontière tchadienne, on compte pas moins de 130000 réfugiés soudanais qui subsistent dans une espèce de no man's land. Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué vendredi dernier que près de 5,3 millions de personnes ont fui le conflit entre le général al-Burhane et son rival Mohamed Daglo, dès lors que les Forces armées soudanaises (FAS) et les Forces de soutien rapide (FSR) s'acharnent depuis la mi-avril à avoir le dernier mot. En cinq mois de guerre, le Soudan a modifié la configuration sécuritaire et humanitaire du Sahel, avec la menace pendante d'une explosion lourde de conséquences. Fort heureusement, la solution politique, sage et responsable, préconisée par l'Algérie a recueilli l'adhésion d'une grande partie de la communauté internationale ainsi que celle de nombreux pays africains car il n'existe pas d'autre voie que celle du dialogue et de la solution pacifique

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