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Une guerre de dix ans

Malgré des pertes considérables de soldats et d'officiers supérieurs sionistes tués dans les combats par les fedayine du Hamas, l'armée sioniste ayant toujours minimisé le nombre réel, le gouvernement de Netanyahu poursuit sa fuite en avant et veut ignorer que la reprise des bombardements barbares de Ghaza comporte un retour de boomerang. En retirant «ses négociateurs» du Qatar et en reprenant les raids meurtriers contre une population civile en proie à un génocide déclaré, l'État hébreu lance un nouveau défi à la communauté internationale et confirme son arrogante politique du «droit de tuer» impunément, y compris des enfants et des femmes par milliers, sous le regard distrait des États arabes normalisés. Le gouvernement sioniste est en quête d'une escalade. C'est l'ambition de Netanyahu qui lance des raids contre le Hezbollah, au Liban, et la Syrie. Pour cela, tous les prétextes sont bons et l'armée sioniste n'hésite pas à en inventer, au besoin. Dans un contexte aussi dangereux que préoccupant, la réaction, hier, du président français Emmanuel Macron met en relief la vanité du projet sioniste. Il a, en effet, prévenu les dirigeants sionistes: «La destruction totale du Hamas, qu'est -ce que c'est? Est-ce que quelqu'un pense que c'est possible? Si c'est ça, la guerre durera dix ans et je crois que personne ne sait définir sérieusement cet objectif», a dit Macron, en marge de la COP 28. Comme lui, de nombreux dirigeants sont outrés par «le bombardement systématique et permanent» qui a coûté la vie à plus de 16 000 Palestiniens, tombés en martyrs, dont plus de 7 000 enfants. Les gigantesques manifestations qui ont secoué les capitales occidentales pour réclamer la fin immédiate du carnage sioniste, sont, bien sûr, à l'origine de certaines volte-faces mais il faut dire que la barbarie sioniste a, quelque peu, mis en péril le destin politique de certains alliés, les contraignant à un discours plus feutré. Hier, le président turc Erdogan a balayé le diktat de l'administration américaine, «profondément inquiète», qui demande à la Turquie de rompre les liens avec le Hamas. «Tout d'abord, le Hamas est une réalité politique» et non un groupe terroriste comme on le prétend, a répliqué le chef d'État turc qui a qualifié Netanyahu de «boucher de Ghaza» et brandi des poursuites judiciaires internationales contre lui. «Nous attendons que ces auteurs de génocide, ces bouchers de Ghaza pris en flagrant délit, spécialement Netanyahu, reçoivent le juste châtiment», a-t-il affirmé hier.

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