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Un axe algéro-turc

La visite du président Recep Tayyip Erdogan à Alger est intervenue dans un contexte particulier, avec l’agression barbare sioniste contre la population palestinienne de Ghaza. L’Algérie et la Turquie partagent, à cet égard, une préoccupation et une indignation extrêmes face aux horreurs et aux exactions indignes d’un sionisme ouvertement soutenu par les États-Unis et les pays occidentaux, unanimement alignés. Les relations entre les deux peuples frères sont exemplaires, à la fois au plan politique et économique et tous deux ambitionnent de progresser davantage pour les fructifier à la mesure des grandes opportunités dans tous les domaines. Cela est d’autant plus vrai que les deux présidents Tebboune et Erdogan appellent de leur vœu cet essor de la coopération . Il en va de même pour la position partagée en ce qui concerne les défis et les enjeux géostratégiques dans la région moyen-orientale, au Maghreb, au Sahel et, plus largement dans le continent africain, Alger et Ankara ayant une vision commune de la stratégie nécessaire pour intensifier les investissements productifs en direction de l’Afrique subsaharienne et au-delà. Sans trop le dire, l’Algérie et la Turquie partagent également une certaine déception face à l’inertie du sommet arabo-islamique de Riyadh où la montagne a accouché d’une souris mort-née. Et les deux pays affichent une détermination semblable à obtenir de la Cour Pénale Internationale (CPI) les condamnations des crimes barbares commis par les dirigeants et les responsables militaires sionistes à l’encontre de la population civile de Ghaza et de Cisjordanie occupée. Comme aussi, Alger comprend les préoccupations d’Ankara face aux menaces des groupes extrémistes kurdes, instrumentalisés par les puissances occidentales pour maintenir, sinon le chaos, du moins une instabilité chronique dans une région du Proche-Orient où l’entité sioniste joue un rôle néfaste. C’est pourquoi la diplomatie algérienne entend s’efforcer de rapprocher les points de vue entre la Turquie et la Syrie dont les relations bilatérales devraient être apaisées au grand profit des deux peuples frères et voisins. L’annonce, au cours de cette importante visite, de la trêve conclue par la médiation qatarie entre le Hamas et l’entité sioniste est un pas douloureusement positif pour le peuple palestinien confronté, sans cesse, à une agression sauvage dont le monde entier a mesuré, durant 46 jours, la barbarie inédite. Il n’en demeure pas moins que la trêve ne signifie pas la paix et que l’unique chemin qui mène à un règlement juste et définitif du conflit est bien celui de la reconnaissance de la légitimité de l’État palestinien, dans les frontières de juin 1967 et avec El Qods-Est pour capitale. 

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