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Reconnaissance

Depuis janvier dernier, la Barbade, la Jamaïque, Trinité-et-Tobago puis les Bahamas sont devenus les 140e, 141e, 142e et 143e États à reconnaître l'État de Palestine. Voici trois jours à peine, c'est au tour de la Norvège, de l'Irlande et de l'Espagne d'annoncer de manière commune leur décision de reconnaître diplomatiquement la Palestine, en attendant la Slovénie. Plus le sionisme enrage et tente de parachever le génocide envers le peuple palestinien, plus nombreux seront les Etats à franchir le cap. Deux des trois pays ont choisi de faire cavalier seul au sein de l'Union européenne dont ils déplorent la tiédeur sur cette question. Tous ces Etats viennent ainsi rejoindre la longue liste de ceux qui reconnaissent, depuis longtemps, l'État de Palestine, malgré les pressions et les chantages ininterrompus de l'entité sioniste et de son allié inconditionnel, les Etats-Unis. Cela a un impact de plus en plus contraignant sur les pays qui traînent les pieds, pour une raison ou une autre, et dont la plupart sont des pays occidentaux. Leur position politique et idéologique est ainsi de plus en plus dévoilée, au fur et à mesure qu'ils persistent dans leur négationnisme et leur volonté de poursuivre la stratégie des promesses trompeuses. On peut d'abord les identifier dans ce qu'on appelle l'UKASA, où l'on trouve les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, ayant pour dénominateurs communs la langue, la culture et des liens économiques et stratégiques en termes de domination continue. Viennent, ensuite, certains pays européens dont la Suisse, l'Autriche, le Portugal et la Grèce, ainsi que des pays nordiques et trois États baltes. Et pour fermer le ban, on observe des pays asiatiques à la remorque des États-Unis, comme le Japon, la Corée du Sud et Taïwan, suivis par quelques micro-États du Pacifique. Faisons un parallèle: on constate que, du côté des pays favorables à la Palestine, se trouvent tous ceux qui gardent une réserve mesurée vis-à-vis du conflit en Ukraine tandis que les pays hostiles à cette reconnaissance sont farouchement du côté de l'Ukraine de Zelensky. Un hasard, peut-être? Même pas car, à la base, il y a la profonde hypocrisie dont ces pays, soi-disant porte-étendard de la liberté et de la démocratie, se drapent sans cesse, comme ils l'ont fait, en leur temps, pour empêcher l'adhésion de la Chine à l'ONU et au Conseil de sécurité, une adhésion légitime en fin de compte, consacrée par l'engagement de l'Algérie. Et c'est cet engagement de l'Algérie qui viendra consacrer, tôt ou tard, l'adhésion pleine et entière de la Palestine au sein de la communauté internationale dont la grande majorité est, déjà, «reconnaissante».

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