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Pas de chars pour la Palestine

Cynique et insolent. Le silence complice observé par la communauté internationale sur les crimes de guerre commis quotidiennement par l'armée sioniste en Palestine contraste avec la promptitude à réagir à la crise en Ukraine. Les raids sionistes qui ont conduit à la mort d'au moins dix Palestiniens en Cisjordanie occupée n'émeut pas l'Occident pourtant si prompt à réagir quand il s'agit d'un pays européen comme l'Ukraine en guerre contre la Russie. Ni les chars Leclerc ni les chars Léopard. La Palestine n'est pas l'Ukraine. Elle n'est pas l'Europe.
En politique internationale, il y a un double standard flagrant.
Unanimes, les pays occidentaux se sont tous opposés à «l'invasion russe en Ukraine». Ils reconnaissent le droit à la légitime défense des Ukrainiens. Or, quand il s'agit des Palestiniens vis-à-vis de l'occupation sioniste, ce même droit n'est pas reconnu.
Il n'est pas question pour les responsables occidentaux d'appliquer les mêmes sanctions à la Russie qu'à Israël. Que dire de la Cour pénale internationale (CPI), à l'instar d'autres organisations des droits de l'homme et ONG, qui n'ont pas dérogé à leur propre règle. On ferme bien les yeux quand il s'agit de la Palestine et les écarquille quand il s'agit des intérêts de l'Occident. En ce sens, et dès le début de la crise en Ukraine, la CPI s'est empressée d'annoncer qu'elle ouvrirait immédiatement une enquête sur le conflit dans ce pays, au moment où les Palestiniens continuent de subir un déni de justice de la part de cette Cour, censée traiter sur un même pied d'égalité tous les crimes et les agressions commis sur les populations de par le monde.
Avec une attitude condamnable et hypocrite, ces mêmes Occidentaux mènent une guerre d'informations sans merci sur le conflit en Ukraine, en mobilisant leurs arsenaux médiatiques pour les besoins de cette guerre par procuration. Sur les plateaux des télévisions, on nous sature de débats d'images et de vidéos «choquantes» nous parvenant du front ukrainien. Sur la question palestinienne, c'est à peine qu'on susurre quelques mots de compassion et on passe à «l'essentiel».
Pourquoi cette politique du «deux poids, deux mesures»? Où sont ces chefs d'État de pays occidentaux qui dénoncent ouvertement des «crimes majeurs en Ukraine», allant jusqu'à pleurer la mort de civils? Pourquoi ne daignent-ils pas lever le petit doigt lorsqu'il s'agit d'enfants palestiniens massacrés par l'aviation de l'occupant sioniste?

De Quoi j'me Mêle

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