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Octobre à Ghaza

La symbolique de la commémoration de la proclamation, à Alger, de l'État de Palestine, voici 35 ans, revêt une signification toute particulière, en ces jours sombres d'agression criminelle sioniste, au regard du monde entier. Celui-ci découvre, horrifié, de quelle nature est ce sionisme tant vanté par les puissances occidentales qui le portent au-devant de leurs ambitions néo-coloniales et soutiennent sa politique expansionniste, fondée sur le racisme, l'apartheid et la barbarie assumée. Depuis le 7 octobre, à Ghaza, et bien avant dans toute la Cisjordanie illégalement occupée, et «annexée» comme se plaisent à ressasser les médias occidentaux, l'armée sioniste ne fait pas de distinction entre les victimes palestiniennes, pas plus, d'ailleurs, qu'en ce qui concerne les «Arabes israéliens», citoyens d'un deuxième collège dans un État claironné juif. De la même manière, elle ne fait pas de différence, dans ses agressions barbares et continues envers les enfants, les femmes, les vieillards, les blessés et même les morts palestiniens auxquels elle inflige une politique de génocide, enrobée dans des montagnes de mensonges, de désinformation planétaire et de contre-vérités censées duper toute la planète. Mais de grandioses manifestations se déroulent, depuis des semaines, partout à travers le monde, et principalement à New York, à Washington, à Londres, à Paris, à Bruxelles et même à Berlin, c'est -à-dire là où des gouvernements, lourdement alignés sur la machine sioniste, n'ont pas hésité à interdire toute manifestation en soutien au droit et à la justice et, donc, au combat légitime du peuple palestinien pour son indépendance et sa dignité. Certains ont même légiféré en ce sens mais les peuples savent quand et pourquoi il devient nécessaire de braver les interdits «obscurs», afin de défendre les causes justes. C'est, là, l'incontestable victoire de la résistance héroïque du peuple palestinien qui a obtenu droit de cité, dans un monde où l'injustice et la sauvagerie sont devenues des pratiques ordinaires qu'un Conseil de sécurité de l'ONU observe, dans une torpeur égale et une impuissance consommée. S'il est évident que l'ONU, les institutions en charge des droits humains et du droit tout court, comme la Cour pénale internationale, prompte à statuer dans certains cas et étrangement figée dans d'autres, ont confirmé, bon gré mal gré, leurs limites, l'opinion internationale, elle, a démontré qu'il faut croire en son vent salvateur, d'autant qu'à l'avant-garde de cette mobilisation mondiale pour la cause palestinienne, on observe toute une jeunesse, avide de justice et de vérité, une jeunesse qui, dans quelques années, sera aux commandes des pays aujourd'hui complices de la barbarie sioniste. 

De Quoi j'me Mêle

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