Les Huns et les autres
Au 46ème jour de l'agression sioniste contre Ghaza, la barbarie est à son comble. Les villes endeuillées par les bombardements d'une armée barbare témoignent de l'immense souffrance infligée à une population civile contrainte à une nouvelle Nakba Des hôpitaux et des écoles ont été décimées, des dizaines de milliers de vie innocentes brisées, dont une majorité d'enfants, de femmes et de vieillards, cibles privilégiées des soldats sionistes en mal de représailles sauvages. Combien de personnes âgées doivent-elles, une fois de plus, renouer avec l'épreuve de l'exil forcé, sous les bombardements incessants d'une armée sioniste dont la soif de sang n'est jamais assouvie! Voilà des semaines que des appels multiples au cessez-le-feu sont lancés, comme un cri de désespoir, mais le sinistre Netanyahu, ses complices d'extrême droite et ses alliés occidentaux qui applaudissent les crimes de guerre banalisés, ne veulent rien entendre. Les atrocités continuent, occultées par les médias à la solde du sionisme mondial, et balayées d'un revers de main méprisant par les États-Unis et l'Europe occidentale qui chantent à tue-tête le refrain du droit sioniste à se défendre. Ghaza est un enfer, ou comme s'en est indigné le SG de l'ONU, Antonio Guterres, «un cimetière pour enfants».
«Le cauchemar, dit-il, est plus qu'une crise humanitaire. C'est une crise de l'humanité.» Mais de quelle humanité, s'agit-il? La Palestine reste seule, face à une machine occidentalo-sioniste rompue à l'art de l'extermination pour des objectifs occultés. Netanyahu et ses acolytes ont plongé le processus de paix dans une mare de sang et ils visent un enterrement du peuple palestinien dans les cimetières de Ghaza et de la Cisjordanie occupée. Ainsi, ont-ils tué les ambitions de l'ONU en matière de développement durable, sous le slogan «paix, justice et institutions efficaces» auquel plus personne ne va croire, face à tant de barbarie et d'injustice soutenues par des puissances occidentales qui disent des choses et pratiquent leur contraire. Le droit international est-il vraiment de cité ou ne s'agit-il, en fait, que d'un miroir aux alouettes au gré duquel l'humanité se divise en castes stratifiées! L'aventurisme sioniste, comme les aventures coloniales précédentes, porte un immense préjudice au rêve de justice et d'équité dont tant de peuples gardent encore l'illusion, pourtant amère. En somme, le constat de l'ex-ambassadrice de Palestine, Hanane Achraoui, résume tout: «Nous sommes le seul peuple sur terre à qui l'on demande de garantir la sécurité de notre occupant... tandis qu'Israël est le seul pays qui appelle à la défense contre ses victimes.»