Les armes doivent se taire
L'Algérie persiste et signe. La cause palestinienne est et restera sa priorité au Conseil de sécurité. Elle l'accompagnera sans aucun doute jusqu'à ce que les armes, les agressions, les bombardements de la génocidaire entité sioniste se taisent à Ghaza, Khan Younès, Rafah... et à travers tous les territoires occupés. Et bien au-delà. Jusqu'à ce que les Palestiniens aient leur État. Les pays, arabes notamment qui campent sur cette position dont ils ont fait un principe, peuvent se compter sur les doigts d'une seule main. Car les autres nations occidentales en particulier ont honteusement soutenu sans aucun scrupule l'actuelle tragédie qu'endure le peuple palestinien, en fournissant les armes qui ont servi à le massacrer, destinés à raser sa présence sur Terre. C'est contre cette situation inhumaine que l'Algérie s'est insurgée. C'est cette situation dont s'est rendu coupable le monde dit civilisé que l'Algérie n'a eu de cesse de dénoncer. Les Palestiniens ne sont-ils pas des humains? N'ont-ils pas le droit à la vie? N'ont-ils pas le droit à un État? L'Algérie ne s'embarrasse pas de ce type de questions. Elles sont à poser aux dirigeants de pays qui ont cautionné l'expédition militaire meurtrière de l'entité sioniste orchestrée par le sanguinaire Benjamin Netanyahou, leur «enfant gâté», alors qu'ils siègent au sein du Conseil de sécurité en tant que membre permanent. Combien de fois se sont-ils opposés à un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza avant qu'il ne soit voté sans qu'il ne soit appliqué. Le sang palestinien continue de couler. Aucun répit à l'horizon. Le génocide se poursuit sans que les soi-disant démocraties ne lèvent le petit doigt pour arrêter ce massacre. Une page tragique de l'histoire de la Palestine, de l'humanité, qui témoignera pour l'éternité des ignobles massacres et des exactions de l'entité sioniste. Le même drame qui a façonné l'Algérie d'aujourd'hui. Celle qui porte à bout de bras la cause palestinienne. Faut-il rappeler que c'est le 15 novembre 1988, au Palais des Nations, au Club des Pins (Alger), lors de la tenue du Conseil national de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), que l'emblématique, défunt, président Yasser Arafat, avait proclamé la création d'un État palestinien indépendant avec El-Qods Al-Charif comme capitale. Un objectif qui est toujours d'actualité. L'urgence est cependant d'arrêter l'effusion de sang palestinien. Les armes doivent se taire. L'Algérie persiste et signe...