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Le train algéro-chinois

Une profondeur historique et un caractère stratégique. Les relations algéro-chinoises impressionnent par leur stabilité. Elles s'approfondissent davantage à la faveur des orientations des présidents des deux pays, Abdelmadjid Tebboune et Xi Jinping jusqu'à devenir un modèle exemplaire de coopération internationale. Depuis plus de 60 ans, Alger et Pékin entretiennent des relations solides dans les domaines sanitaire, industriel et technologique Les exemples de cette compréhension mutuelle ne manquent pas dans l'histoire de la relation entre les deux pays. La Chine a été d'un grand soutien en armement pour l'ALN durant la guerre de libération et à son tour l'Algérie a été l'un des premiers pays africains à établir des relations diplomatiques avec la Chine, le 20 décembre 1958. Les relations se sont renforcées à l'indépendance puisque la Chine a répondu favorablement, à l'appel pressant lancé par l'Algérie en envoyant des missions médicales pour venir en aide à la population locale. De son côté, l'Algérie n'a ménagé aucun effort politique et diplomatique pour soutenir Pékin. Elle a soutenu, sans réserve, la Chine dans sa bataille pour l'accession au Conseil de sécurité, en parrainant, avec l'Albanie, la résolution 2758, dont le vote a permis à la Chine de siéger au Conseil de sécurité de l'ONU. La Chine continue à soutenir le processus de développement en Algérie, notamment dans le domaine de l'infrastructure et du développement humain. Ces relations ont amorcé une nouvelle dynamique dans le cadre de l'initiative «la Ceinture et la Route», lancée par la Chine en 2013 et à laquelle l'Algérie a adhéré en 2018. Une initiative basée sur l'intérêt mutuel et une coopération constructive entre les Nations dans le cadre d'un système mondial utile et équitable. L'Algérie a toujours milité pour l'instauration d'un nouvel ordre économique où régneront parité et équité entre pays. À cette approche partagée, s'ajoutent les référents ancrés dans la politique internationale deux pays. La Chine et l'Algérie ont des positions complémentaires concernant le règlement des conflits régionaux et face aux enjeux internationaux. Elles ne badinent pas sur le respect de l'unité et de la souveraineté nationales, la non-ingérence dans les affaires internes des pays, la paix et la sécurité internationales. Les relations internationales sont secouées par des soubresauts qui présagent d'une dangereuse polarisation des rapports mondiaux. Et les dirigeants algériens et chinois ont parfaitement pris conscience de cette réalité.

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