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Le goût des victoires…

L'époque des notes de conjoncture du Fonds monétaire international et la Banque mondiale totalement défavorables à l'Algérie semble derrière nous. L'économie nationale est vue différemment. Les gendarmes financiers de la mondialisation, dans leur version finissante, voient le pays sous un autre prisme. La crise de Covid-19 qui a démontré la robustesse de l'économie algérienne, et la guerre en Ukraine qui en a fait un acteur majeur de stabilité énergétique de l'Europe occidentale, remettent à l'endroit les notes de conjoncture du FMI et de la BM. Il y a certes, ces facteurs historiques qui plaident en faveur de l'Algérie, mais sa visibilité tient aussi des réformes courageuses initiées, ces trois dernières années. Des réformes législatives, il y en a eu certainement beaucoup et elles ont été décisives dans la nouvelle image que dégage le pays aux yeux des institutions de Bretton Woods. Mais reconnaissons que cet effort fourni autour des lois régissant l'économie et les finances du pays, n'auront eu aucun effet réel, n'était-ce «le coup de pied dans la fourmilière». Cela s'entend à travers la levée des contraintes bureaucratiques sur plus d'un millier de projets en quelques mois seulement. La libération des dizaines de milliers d'emplois était un véritable déclic. La communauté des affaires a compris la volonté de faire passer un cap à l'économie du pays. Plus que cela encore, le «coup de pied» visait surtout la mentalité sclérosée d'une administration bureaucratisée qui n'en finit toujours pas de résister au vent du changement.
Au risque de se répéter, disons que les rapports du FMI et de la BM ne le disaient pas crûment, mais lorsqu'on parcourait leurs rapports qui étaient identiques d'année en année, on était amené à croire les mauvaises langues qui chantaient à qui voulait les entendre la mélodie de la fin imminente de l'Algérie et de son économie. En un mot comme en mille, les deux institutions financières de Bretton Wood apportaient de l'eau au moulin des détracteurs de l'Algérie.
Dans le lot, il s'est trouvé certains qui le faisaient de bonne foi, d'autres à dessein, le résultat était que les «victoires» économiques de l'Algérie, mêmes petites, étaient totalement occultées. Aujourd'hui, les réformes et les «coups de pied» rendent bien plus visibles le succès de l'agroalimentaire, la pharmacie, la sidérurgie et l'industrie minière. Ce sont autant de jalons pour l'édification d'une économie solide et diversifiée. La BM et le FMI le constatent et le reconnaissent. C'est aussi une victoire de la nouvelle Algérie.

De Quoi j'me Mêle

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