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Le choc du climat

Les climato-sceptiques peuvent se frotter les yeux mais les pluies torrentielles qui s'abattent, en plein mois de mai, dans des zones réputées arides ainsi que les incendies qui ravagent des régions entières, comme en Europe du Sud et au Canada, imposent le triste constat selon lequel les saisons sont mortes. Les experts en météorologie sont formels, les sécheresses prolongées et les pluviométries extrêmes sont, désormais, de rigueur, exigeant des États la mise en oeuvre urgente d'une politique à même de limiter, faute de pouvoir le réduire, l'impact des changements climatiques. La planète, on le sait, court vers un véritable désastre et, du coup, la nature se venge. Les prévisions les moins pessimistes, partout dans le monde, concourent à souligner le mécanisme des aléas observés, ici et là, quand elles n'en indiquent pas une aggravation prévisionnelle au cours des décennies prochaines. Prévenir vaut mieux que guérir, dit-on, et c'est pourquoi l'alerte doit être ferme pour éviter des drames comme ceux que notre pays a vécus, avec plus de 3000 incendies en 2022 et des drames conséquents. Les mises en garde des spécialistes n'ont pas cessé, ces derniers temps, mais les COP se succèdent, avec les mêmes slogans et des recommandations sans lendemain, de sorte que la planète tout entière est en proie à une déforestation accélérée. La pollution s'intensifie, la couche d'ozone est au plus mal, les gaz à effets de serre toujours plus nocifs et les palabres se poursuivent au rythme des mêmes promesses vagues et informelles. Pourtant, on a mesuré la rapidité avec laquelle le climat se dégrade, le continent africain étant celui qui en subit les affres de plein fouet sans en être le plus responsable. Le changement climatique, caractérisé par des pluies orageuses suivies de lourdes pertes, en des périodes inhabituelles, ainsi que par des sécheresses indues, est porteur de conditions atmosphériques devenues banales. La tropicalisation s'installe en Europe où les incendies ont tendance à se multiplier d' année en année, ravageant des milliers d'hectares de zones forestières. Les experts sont unanimes pour appeler à davantage de prévention, l'Organisation mondiale de la météorologie (OMM) ayant constaté qu' «un dollar investi contre les phénomènes météorologiques fait économiser 15 dollars». Partant de là, il est impératif de prendre en compte certains aléas tels que les périodes de chaleur extrême et les orages violents dont nous observons, de plus en plus, les conséquences.

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