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La voix de la paix

La candidature de l'Algérie au Conseil de sécurité de l'ONU confirme sa crédibilité dans le concert des nations. Soutenue par nombre d'organisations régionales, ses chances de décrocher un siège non permanent à cette stratégique instance internationale ne fait pas de doute. Sa réputation n'est plus à faire et l'ensemble des États membres de l'ONU lui reconnaissent un rôle de premier plan à l'Union africaine et à la Ligue des États arabes. Son rôle dans le Mouvement des non-alignés et à l'Organisation de la conférence islamique a de tout temps était positif. On aura aisément déduit que le pays est pris très au sérieux par la communauté des nations et son apport aux débats sur les questions d'intérêt régional et international est très apprécié. En résumé et loin des clichés et des «petites phrases assassines», l'Algérie est considérée comme une nation qui apporte sa contribution au développement de l'humanité. Il est très difficile de trouver un contradicteur crédible à cette description du pays.
Cette présentation est nécessaire pour situer les enjeux de l'heure. Et pour cause, il existe des officines qui, malgré le parcours plus qu'honorable du pays, tente de chahuter l'image du pays et vont jusqu'à construire de fausses nouvelles pour décrire un État hors circuit et totalement déconnecté des réalités régionales et internationales. Entre des résolutions votées par un Parlement corrompu, des rapports ridicules, produits par des ONG notoirement connues pour leur allégeance au sionisme international et des campagnes de dénigrement pilotées par des services de renseignement totalement disqualifiés en raison de leur incompétence avérée, les attaques ciblant l'Algérie ne parviennent à convaincre aucun dirigeant du monde.
D'ailleurs, toutes ces armées de comploteurs ont tout simplement été démenties par le développement de la situation politique dans la région et dans le monde. Il a été clairement établi que l'Algérie n'achète pas la paix, mais la construit avec son peuple, que sa position géostratégique et son poids géopolitique lui confèrent un poids certain.
Lequel est justement bien exploité par sa diplomatie pour maintenir une stabilité, actuellement enviée par plus d'une société de la région. Et c'est cette stabilité interne qui explique sa présence effective sur la scène internationale. Son ambition d'occuper un siège au Conseil de sécurité est légitime, non pas parce que ça fait «sérieux dans un CV», mais parce qu'il est certain que sa voix comptera beaucoup pour le camp de la paix.

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