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La seconde révolution

Les succès économique, social et diplomatique qu'aligne l'Algérie, ces derniers mois, n'auront de sens que s'ils sont consolidés par une sérieuse appropriation des nouvelles technologies. Le chef de l'État, qui a choisi le Pôle scientifique et technologique de la nouvelle ville de Sidi Abdellah pour célébrer la Journée de l'étudiant en compagnie d'universitaires, dépositaires du savoir futur de l'Algérie indépendante, adresse un message clair à la jeunesse algérienne et, à travers elle, à toutes les composantes de la nation. Abdelmadjid Tebboune est intervenu le lendemain d'une double victoire historique qui voit l'Algérie se hisser au deuxième rang africain des plus importants producteurs de céréales et dans le top 2 des exportateurs de clinker. On pourrait se satisfaire de ces deux grands succès qui viennent confirmer une immense volonté d'émergence, à travers le lancement des 3000 MGW d'électricité solaire, du démarrage effectif des mines de Ghar Djebilet et d'Amizour, de la gigantesque zone industrielle du traitement du minerai de fer, de la production imminente d'acier plat, du décollage de l'industrie mécanique... Et la liste des réalisations est très longue. Mais cela ne constitue pas un aboutissement pour le chef de l'État. Il reste encore énormément de choses à faire.
Face aux étudiants, le président de la République a rappelé tous ces précieux acquis, dont la numérisation qui, dira-t-il, changera le visage de l'Algérie dès 2027. Une année que le chef de l'État a déjà cité dans un passé très récent. Mais peut-on dire, là maintenant, que le puzzle de l'émergence sera complet à cette échéance, sans que l'on ait à faire d'efforts? La réponse est bien entendu «non». Et Abdelmadjid Tebboune en a donné, hier, les raisons fondamentales, à savoir que l'heure est encore au travail acharné pour consolider ce qui a été réalisé. Mais plus urgent et bien plus important que la consolidation des acquis, c'est la projection de l'élite scientifique nationale dans l'innovation. L'Algérie a, en effet, le double challenge de rattraper son retard et de briller parmi les nations.
Cette mission est historique, révolutionnaire, pourrions-nous dire. La coïncidence avec le 68e anniversaire de la Journée de l'étudiant, qui a vu les universitaires et lycéens rejoindre les rangs de l'ALN, n'est pas fortuite. Le Président dit aux cerveaux de l'Algérie indépendante qu'ils doivent déclencher la révolution du savoir. C'est l'unique voie pour donner tout son sens à l'indépendance arrachée après tant de sacrifices.

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