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La fonction économique du social

Le président de la République est paru, avant-hier, très serein lors de l'entretien qu'il a accordé à la presse nationale. Cette sérénité émane de la conviction que le pays est véritablement sur les rails. En tout cas, au plan économique, Abdelmadjid Tebboune semblait satisfait de l'état d'avancement des nombreux méga-projets lancés ces dernières années. L'industrie minière, l'agriculture, le médicament, l'agroalimentaire et autres filières industrielles sont sur la bonne voie. Le chef de l'État a évoqué cet aspect assez rapidement, se contentant d'annoncer l'objectif de 20 000 projets d'investissement dans le pipe de l'AAPI dans les prochaines années. Assez peu de pays peuvent se targuer de compter autant de chantiers économiques, en ces temps de crises et de récession dans les zones traditionnelles de croissance.
Tout cela est bien vrai et parfaitement documenté. Abdelmadjid Tebboune aura été le chef d'orchestre de cette dynamique globale où tellement d'éléments, jadis pas évident à réunir, se sont imbriqués presque naturellement pour transformer l'Algérie en une immense mosaïque où les motifs interagissent entre eux, donnant une nette impression d'harmonie. Il est vrai, cependant, que qu'il existe encore quelques imperfections. Tout n'est pas parfait. Il subsiste encore des rouages pas assez bien huilés, dont certains ont besoin de quelques coups de marteau pour les remettre à l'endroit. Le Président en a parlé avec clarté et préconisé la médication idoine pour compléter la mosaïque Algérie.
Même s'il est illusoire de croire qu'au bout le pays sera une copie parfaite du paradis, il n'en reste pas moins que l'intention est de s'en rapprocher. Et c'est justement cette volonté de faire en sorte à ce qu'il n'y ait pas d'Algérien qui tende la main est très sincère dans le discours du chef de l'État. Plus qu'une volonté, il y a dans le propos du président de la République sur la nature sociale de l'État que la chose est tout à fait réalisable dans une Algérie riche par ses ressources matérielles et humaines, mais aussi par son Histoire récente, qui rattache tous ses responsables au serment fait aux chouhada.
Le président Tebboune semble avoir trouvé la voie pour réaliser le rêve des martyrs. Le social, dit-t-il, loin de toute intention d'acheter les consciences, a une fonction politique et économique majeure. Lors de son premier mandat, il en a apporté la preuve. Pour le second, il affirme vouloir démarrer sur les chapeaux de roues. Il a sa petite idée où l'Etat social sera la locomotive... 

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