L’obsession sioniste
L'agression barbare sioniste depuis le 7 octobre contre Ghaza a de quoi affoler Freud et Lacan, chacun dans son camp. Elle n'a pas fini, non plus, de glacer d'effroi la communauté internationale qui assiste, impuissante, mais fort heureusement bousculée par sa jeunesse dans diverses capitales occidentales, notamment. Pendant que se poursuit le génocide du siècle, nourri par les bombes et les missiles américains, les Etats-Unis pointent un doigt menaçant à l'adresse de la CIJ et de la CPI pour leur interdire toute décision à l'encontre des responsables du massacre dont sont victimes plus de 45000 martyrs, en majorité des enfants et des femmes.
Ainsi va le monde pris dans la nasse des «valeurs» occidentales qui n'ont de vérité qu' en-deçà des Pyrénées. Netanyahu et ses alliés inconditionnels ne sont pas des enfants de choeur. Le Premier ministre sioniste, héritier d'Ariel Sharon et des criminels de la Hagana qui ont massacré, à maintes reprises, les Palestiniens pour les contraindre à renoncer à leur terre, affiche une carapace sans morale ni principe. On sait comment Sharon s'est éteint mais Netanyahu, lui, pense qu'il doit poursuivre le plan sioniste sans concession, malgré les «brouilles» avec le président américain Joe Biden qu'il ne porte pas dans son coeur mais, tout au plus, dans son porte-monnaie. Il a déjà montré face à Barack Obama son sentiment. Et c'est pour cette raison que sa stratégie génocidaire va continuer tant à Ghaza qu'en Cisjordanie si rien n'est fait pour le contraindre. Elle obéit au phantasme du «grand Israël», expansionniste, raciste et pétri d'apartheid religieux et elle pousse Netanyahu à durer jusqu'à la tenue de la présidentielle américaine en novembre.
Il sait que son armée a perdu la guerre face au Hamas. Il sait que la populace sioniste ne lui pardonnera jamais cette déconfiture. Il croit, néanmoins, qu'avec son «ami» Donald Trump à la Maison -Blanche et le retour des quatre conseillers profondément sionistes comme lui, il pourrait sortir indemne d'une autre page sanglante dans l'histoire de l'entité sioniste qui se découvre nue face à la communauté internationale. Celle-ci n'est plus dupe du récit falsificateur qui fait de la Palestine «une terre sans peuple pour un peuple sans terre» et encore moins de la prétendue «légitimité» d'une colonisation barbare à «se défendre». Pour Netanyahu, l'enjeu est et reste strictement personnel, le regard fixé sur l'élection de novembre et le retour tant espéré de Trump aux «affaires».