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Ce que doivent les Africains à l’Afrique

L'Afrique s'est donné rendez-vous à Oran pour parler paix et sécurité. La thématique du colloque est d'une actualité brûlante, lorsqu'on sait ce qu'il est advenu de la Libye, du Soudan, de la Somalie ou encore de la République démocratique du Congo. Ces points de tension dans le continent ne résument malheureusement pas la situation. Il est, à l'heure où ces lignes s'écrivent, des pays qu'on fragilise à dessein et où l'on fomente des troubles, des coups d'État et de contre-révolution. Bref, le choix du thème est, pour le moins, opportun. Les participants à cette rencontre savent tous l'origine de cette situation détestable qui oblige l'individu africain à demeurer loin derrière le reste de l'humanité en matière de développement humain. C'est bien entendu la colonisation. Certains pourraient dire que celle-ci a pris fin il y a plus de 60 ans dans de nombreux pays.
Le dire et même croire ce genre d'assertion serait faire montre de mauvaise foi, puisqu'au colonialisme a succédé le néocolonialisme. Des pays du continent demeuraient sous domination financière et économique. Les traités d'indépendance avaient été accompagnés de conditions mettant des peuples entiers sous influence. Le franc CFA est l'illustration parfaite du piège néocolonialiste. Les éruptions de violences au sein des sociétés, les guerres ethniques, les coups de force et tout ce qui se rapporte à la déstabilisation des jeunes États africains est principalement le fait des Occidentaux. Tout cela est largement documenté et personne ne peut nier cette évidence.
Compter sur l'Occident, la Chine ou la Russie pour amorcer un retour définitif de la paix dans l'ensemble des contrées africaines ne saurait constituer une démarche réaliste, sans une prise de conscience totale des enfants du continent de la nécessité de compter d'abord sur leurs propres volontés. Il n'y a aucune autre option. L'Algérie a donné les premiers signaux en mettant ses plus grandes entreprises au service du développement de nombreux pays aux quatre coins de l'Afrique. Le Président a mis à disposition un milliard de dollars pour la réalisation de projets au bénéfice des populations africaines.
Cet exemple qui doit être légion est suivi par une multitude d'autres initiatives. La Banque africaine de développement se doit d'accompagner l'effort de sortir beaucoup d'Africains de l'extrême pauvreté. Mais cela ne suffit évidemment pas. Il est urgent de donner à la Zlecaf toute la dimension qu'elle mérite... Bref, il faut montrer au reste du monde que les Africains construisent leur continent.

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