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Calculs sionistes

En poursuivant, durant seize mois, l’agression génocidaire contre la population civile de Ghaza, au point d’y faire plus de 47000 martyrs, dont 14000 enfants, et plus de 120000 blessés, sans oublier les milliers de disparus encore sous les décombres d’un territoire entièrement dévasté, la bande sioniste d’extrême droite que pilote Netanyahu est parvenue à ses fins, à savoir tenir jusqu’à l’arrivée du magnat de l’immobilier, Donald Trump, à la Maison-Blanche. Le gouvernement Netanyahu, confronté à une fronde généralisée, voit dans ce retour de Trump une résurgence manifeste et, plus encore, l’occasion de concrétiser le plan expansionniste par lequel il cherche à s’emparer de la Cisjordanie, illégalement occupée depuis juin 1967, ainsi que de Ghaza, moyennant une nouvelle Nakba pour le peuple palestinien. Trump a, déjà, abattu les cartes et sommé le roi de Jordanie, Abdallah II, et le président égyptien, Abd El Fattah Al Sissi, d’ouvrir leurs frontières pour les réfugiés palestiniens, sommation que les deux dirigeants arabes ont aussitôt rejetée avec force. Mais, avec sa logique de négociateur commercial, Trump brandit le marteau d’une aide pour laquelle les deux pays sont, selon lui, redevables et qu’ils doivent considérer, désormais, comme une…dette !
Avec une entité sioniste sommée par la CIJ de « cesser son occupation illégale » des territoires palestiniens, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies, et des mandats d’arrêt internationaux lancés par la CPI contre Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, le soutien inconditionnel de Trump donne des ailes aux dirigeants sionistes que beaucoup soupçonnent de duplicité dans la reprise des négociations actuelles, tant leur volonté est de poursuivre le génocide des Palestiniens jusqu’au bout.
Le président américain a, d’ailleurs, balisé la voie à ce sinistre dessein en déclarant que son allié sioniste a besoin d’étendre au maximum son territoire, non sans lorgner sur le drapeau sioniste qui comporte une étoile à six branches entre deux lignes bleues dont on comprend qu’il s’agit du Nil et de l’Euphrate ! Cow-boy des temps modernes, Trump est une sorte de George Armstrong Custer, observant les pays arabes comme autant de réserves indiennes et le peuple palestinien comme une dernière tribu qu’il importe de dissoudre au profit de l’allié sioniste, protégé par un immense complexe militaro-industriel mondial, au regard duquel le monde arabe est un no man’s land où il n’y a qu’à se servir.

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