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Le pétrole a perdu près de 60 dollars en moins de 9 mois

Que fera l'Opep+?

Le prix du Brent qui avait frôlé les 140 dollars le 7 mars 2022, a clos la semaine qui s'est achevée le 25 novembre en net recul, à 83,63 dollars.

Le plongeon! Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien a perdu près de 60 dollars en moins de 9 mois. Après avoir frôlé les 140 dollars le 7 mars 2022, non loin de son record absolu de juillet 2008 où il avait dépassé les 147 dollars, il a clos la semaine qui s'est achevée le 25 novembre en net recul, à 83,63 dollars. Les semaines se suivent et se ressemblent. Le pétrole broie du noir. La conjoncture est défavorable. Les raisons sont multiples. Quelles sont-elles? L'or noir a d'abord été refroidi par l'ajustement des prévisions météorologiques aux Etats-Unis, qui tablent sur un temps mois froid que prévu initialement, a indiqué Phil Flynn, de Price Futures Group.
Les opérateurs sont aussi toujours préoccupés par l'évolution de la pandémie de Covid-19 en Chine. Plus de 32 000 nouveaux cas ont été répertoriés jeudi dernier sur une journée, par la Commission nationale de la santé (NHC). Un record depuis l'apparition du virus SARS-CoV-2 dans la ville de Wuhan (la capitale de la province du Hubei) en décembre 2019. Ce qui va contribuer très probablement au durcissement du dispositif anti-Covid en Chine et affecter négativement vraisemblablement la consommation d'or noir de l'empire du Milieu, premier importateur mondial de brut. «Des confinements qui ne disent pas leur nom sont mis en place dans des villes chinoises majeures», dont la capitale, Pékin, «ce qui va peser lourdement sur l'activité économique et, par ricochet, sur la demande» de pétrole, s'est inquiété Craig Erlam, d'Oanda, dans une note. L'attention était également focalisée sur la question du plafonnement des prix du pétrole russe. Un projet piloté par les Etats-Unis. Les discussions, menées sous l'égide du G7 avec l'Union européenne et l'Australie, devaient se poursuivre vendredi pour tenter d'arrêter un plafond effectif, signale-t-on. La fourchette discutée se situerait entre 65 et 70 dollars le baril, ont rapporté les médias. «C'est plus que prévu. Ce qui pourrait signifier que l'offre de pétrole ne vas pas diminuer», a expliqué Phil Flynn. Ce qui n'est pas de bon augure pour les prix.
S'il faut ajouter à cela les prévisions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) qui avaient souligné dans leurs rapports mensuels respectifs sur le marché de l'or noir publiés le mois dernier que la demande sera moins robuste que prévu en 2022 et 2023, il ne fait plus aucun doute que les cours de l'or noir demeureront plombés. Que fera l'Opep+ qui tiendra sa prochaine réunion mensuelle le 4 décembre 2022? Les spéculations vont déjà bon train. «Je ne serais pas surpris s'ils décidaient de réduire leur production», pour la seconde réunion d'affilée, a avancé Phil Flynn.
Il faut rappeler que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, dont la Russie, avaient décidé le 5 octobre dernier à Vienne en Autriche de réduire leur offre de 2 millions de barils par jour à partir du début du mois en cours.
À moins de deux semaines de sa prochaine réunion, l'Opep+ ne laisse planer aucun doute sur ce qu'elle fera très probablement le 4 décembre, écrit de son côté l'expert des marchés de l'énergie Barani Krishnan sur le site du portail mondial financier, Investing.com.
«La réduction actuelle de 2 millions de barils par jour par l'Opep+ reste en vigueur jusqu'à fin 2023. Et s'il est nécessaire de prendre des mesures comme réduire la production pour équilibrer l'offre et la demande, nous sommes toujours prêts à intervenir», avait déclaré le ministre de l'Énergie saoudien Abdel Aziz ben Salmane démentant catégoriquement l'information du journal américain Wall Street Journal, qui avait annoncé une augmentation allant jusqu'à 500000 barils par jour.
Le fait qu'Abdulaziz ait insisté sur ce point signifie qu'une pénurie artificielle de 2 millions de barils sera imposée au marché pendant 12 à 13 mois supplémentaires, sans tenir compte immédiatement de la demande de pétrole au cours de cette période - qui pourrait en fait être plus élevée, a souligné Barani Krishnan qui a qualifié le message du prince saoudien de «véritable bombe». La déflagration aura-t-elle lieu? Réponse le 4 décembre...

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