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Finance islamique

L’année de la confirmation

«2025 marquera une étape importante dans le développement de cette formule en Algérie.»

Forte de nombreuses avancées, ces dernières années, la finance islamique est en phase de franchir un nouveau cap en matière de déploiement sur le marché financier. Dès 2025, les banques mettront à la disposition des citoyens de nouveaux produits variés avec des paiement échelonnés, destinés à la consommation dans le domaine du tourisme, l’éducation ou la santé. Des formules qui restent conformes à la charia, et dûment portés par la loi de finances 2025, en vue d’accompagner le développement économique. Il va sans dire que ce pas important conférera à la finance islamique une ouverture franche et renforcée sur le marché. Entre les crédits à la consommation, le soutien à l’investissement et les assurances, la finance islamique s’est imposée comme une réelle alternative aux financements classiques. À ce titre, cette avancée confirme le développement de ce mode de financement. Son évolution dans l’architecture financière de l’économie nationale se mesure désormais à l’importance de son ancrage dans la politique appliquée et de sa contribution à l’activation des leviers économiques. Dans ce sens, il convient de souligner que ces dernières années ont été particulièrement marquées par le déploiement des représentations et des produits de la finance islamique. Une couverture de plus en plus importante, exprimant l’attractivité des services et des produits, mais également une diversification significative des solutions proposées à la clientèle, ce qui renseigne sur l’importance de ces évolutions inhérentes à la consommation dans de nouveaux domaines. Ces dernières répondent à un besoin exprimé sur le marché de la finance islamique. Une prise en charge qui contribue considérablement à la diversification des sources de financement. Autrement dit, l’évolution de la finance islamique dans le paysage économique, a engendré une attractivité qui met en jeu la crédibilité des produits, l’efficacité des services, et la fidélisation de la clientèle. Dans ces termes, l’intégration des produits financiers islamiques dans les paramètres de développement et de croissance, renforce les capacités de réalisation des objectifs fixés dans le cadre de la transition économique. C’est dans ce contexte que Sofiane Mazari, président de la commission de la finance islamique au sein de l’Association des banques et des établissements financiers (l’Abef) et également chef du département finance islamique au Crédit populaire d’Algérie (CPA), a précisé que « 2025 marquera une étape importante dans le développement de la finance islamique en Algérie. La priorité sera donnée au financement des petites et moyennes entreprises (PME) et aux professions libérales, pour stimuler l’entrepreneuriat et diversifier l’économie ». Dans ce sillage, l’exemple du CPA demeure une référence en la matière. Les multiples résultats enregistrés ces dernières années attestent de la pertinence de sa vision de développement, en perpétuelle évolution. À l’image des nouveaux produits en cours de lancement tels que la participation dégressive, un mécanisme où la banque et le client co-investissent dans un actif, avec une réduction progressive de la part de la banque au profit du client et L’ijara (location avec option d’achat) qui permet aux entreprises d’acquérir des équipements, tout en facilitant leur développement, auxquels s’ajoutent les financements pour l’investissement individuel, l’immobilier et le secteur automobile. Un accompagnement qui s’articule autour du soutien des marges bénéficiaires des financements immobiliers islamiques. 

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