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60e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie

Nos martyrs reviennent cette année...

Toutes ces oeuvres cinématographiques réalisées quasiment, à la chaîne, à savoir plus d'une quinzaine, seront-elles vraiment fin prêtes le 05 juillet?

Le bal des tours de manivelle des films conçus dans le cadre du programme des festivités célébrant le 60e anniversaire de l'indépendance se poursuit.
Ainsi, samedi dernier, la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, accompagnée qu'elle était du ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, ainsi que du conseiller du président de la République en charge du cinéma et de l'audiovisuel, à savoir Ahmed Rachedi, a présidé au premier tour de manivelle de deux courts métrages et suivi l'opération de post-production d'un troisième film. Intitulé «Tayara Safra» (Avion jaune) de la réalisatrice Hadjer Sebata, sur un scénario écrit par Karim Khedim. Ce court métrage compte au casting une belle brochette de comédiens algériens dont Sid-Ahmed Agoumi, Souhila Maâlam, Nouara Berrah et Nasreddine Djoudi. Le tour de manivelle s'est déroulé, pour info, dans un décor des années 50, au siège de la Société nationale des transports ferroviaires (Sntf). Se rendant par la suite au siège du Centre Algérien de Développement du Cinéma, à El Achour, la ministre de la Culture a assisté au tournage du film documentaire «Le citoyen Pierre Chaulet» du réalisateur Saïd Mehdaoui. Un film qui aura trait à l'histoire de lutte de Pierre Chaulet, «qui a soutenu la révolution de libération et la cause nationale, et continué à travailler en Algérie indépendante, comptant aussi à son actif de grandes contributions dans le secteur de la santé, de l'écriture et du journalisme», fera savoir le réalisateur. Le troisième film n'est autre que «Taourat El Berrah» (La révolution du Crieur public). Réalisé par Abdelhakim M'hamdi sur un scénario de l'écrivain Saïd Khatibi, ce film traite du «Berrah» (crieur public), ayant connu un rôle majeur comme médiateur dans la consignation de l'histoire de la résistance algérienne contre l'occupation française, à travers ses poèmes y compris en prose.
Ce film a été tourné, notamment à Alger, El Bayadh, Moustaganem, Saïda, Oran, Bordj Bou Arréridj et Ouled Djellal.

Une longue liste de films historiques
Ces films se rajoutent donc à la longue liste des oeuvres cinématographiques commémorant le soixantenaire de l'indépendance et qui comprend 11 longs métrages et six films documentaires, et dont «le taux d'avancement du tournage de certains films a atteint 80%» nous apprend- on. Rappelons que le premier tour de manivelle d'un long métrage historique restituant le parcours du Martyr de la Révolution, Ahmed Bouguerra, connu par son nom de guerre «Si M'hamed», commandant de la Wilaya IV historique, a eu lieu le 17 octobre dernier, une date qui a coïncidé avec la Journée nationale de l'Emigration.
Ce long métrage sur ce commandant de la Wilaya IV historique entre 1958 et 1959, tombé au champ d'honneur le 5 mai 1959, est réalisé par l'auteur du film historico-politique «Héliopolis», qui n'est autre que Djaâfar Gacem. Dans le même élan, le premier novembre dernier a été la date de début du tournage d'un deuxième long métrage historique, consacré au parcours du Martyr de la Révolution, Si El Haouès, commandant de la Wilaya VI historique. Lancé, depuis le village natal de Si El Haouès, plus précisément dans la commune de M'chounech (27 km au nord-est de Biskra), ce film est mis en scène par la réalisatrice Yasmina Chouikh avec un scénario de Salim Souhali.
Intitulé «Hami Essahra» (Le protecteur du Sahara), ce long métrage, portera,en effet, sur le parcours militaire et le combat du héros chahid, le colonel Si El Haouès de son vrai nom Ahmed Ben Abdelhak Hamouda. Sera porté aussi à l'écran le portrait du colonel-Martyr Zighoud Youcef, commandant de la WilayaII historique,un autre film produit et financé, également, par le département du ministère des Moudjahdine.

Gros plan sur nos martyrs
Réalisé par Mounès Khammar, avec dans le rôle principal, le comédien Ali Namous, ce film, nous apprend -on «va apporter un éclairage sur le combat de tout le Nord Constantinois (Constantine, Mila, Jijel, Skikda, Annaba et Guelma) dans la Révolution algérienne, en particulier l'insurrection du 20 Août 1955 conduite par Zighoud Youcef».
«Tous ces films seront fin prêts le 5 juillet prochain», a fait savoir le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, qui, par ailleurs, avait souligné au mois d'août dernier que «le film sur Larbi Ben Mhidi, «devrait être réceptionné cette année après la levée des réserves».
Presque un an après, nous n'en savons toujours rien sur la suite des événements concernant ce film, qui, jusque-là, est toujours interdit de sortie dans les salles en Algérie.
En attendant, il ne reste pas beaucoup de temps pour le mois de juillet. Tous ces films seront- ils effectivement fin prêts? La question serait plutôt: la qualité sera-t-elle au rendez-vous? Ou alors ces «produits» de commande pâtiront de la courte durée de tournage?
Pour le scénario, ceci est une autre paire de manches... «Préserver la Mémoire nationale et rétablir plusieurs évènements et personnalités historiques à travers une industrie cinématographique, avec des potentialités cinématographiques algériennes expérimentées» est un voeu pieux émis par nos responsables. D'aucuns, nous avaient affirmé, il y a quelques mois que cela était impossible de rendre la copie cette année et que des pourparlers avaient été entamés avec la ministre de la Culture pour négocier un nouveau timing afin que les films soient à la hauteur de nos martyrs et ce, en fonction du travail bien fait et exécuté et pas forcément du délai fixé... Nos cinéastes ont-ils été entendus? Il est bon de rappeler que le 11e Festival international du cinéma d'Alger (Fica) de cette année avait projeté, dans le cadre d'une section spéciale, des extraits de productions en cours, en lien avec la Guerre de Libération nationale et la période coloniale. Il s'agit des films «Capitaine Valchanov» de Djamel Bendeddouche et «Deux vies pour l'Algérie» de Jean Asselmeyer et Sandrine-Malika Charlemagne. Des films produits certainement dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. Jamais l'Algérie n'aura en tout cas produit autant de films historiques en un an comme cette fois-ci...wait and see donc!

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