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Mehdi Djelil dit Bardi performe à L’IF d’Alger

L’art de peindre l’âme sereine

Décorant à l’horizontal le mur de la médiathèque, l’artiste met en scène le temps qui passe dans cette antre de la lecture et de la paix intérieure…

Invité à présenter une performance live d'une fresque au niveau de l'Institut français d'Algérie, à Alger, fraîchement rénové, Mehdi Djelil dit Bardi est un artiste peintre algérien aux doigts de fée. Il dessine le burlesque, le grotesque de la vie avec un trait d'une redoutable efficacité et d'une finesse élégante sur fond de couleurs fortes, joyeuses. Mehdi Djelil, dit Bardi, est un artiste peintre né en 1985 à Makouda en Algérie. Il est diplômé de l'École supérieure des beaux-arts d'Alger. Il a à son actif plusieurs expositions.
Son art si particulier met souvent en scène des représentations humaines déformées, dévoilant un style d'art semi-abstrait dont seul lui détient les clés de compréhension.
Un art néanmoins qui attire le regard et provoque des émotions. Artiste contemporain, Mehdi Djelil récidive cette fois puisqu'il a été invité à décorer la nouvelle médiathèque de l'IF d'Alger. Alignés de droite à gauche, l'on retrouve plusieurs dieux de la mythologie grecque, notamment Zéphyr, dieu du vent, Chronos, dieu du temps et enfin, Chloris déesse de l'aube, le lever du soleil et de la rosée.. «Il y a une formede tissage qui les relie, de l'est à l'ouest, j'ai voulu représenter une journée de lecture, de travail, d'une vie..
Le temps qui passe. Chronos vient au milieu pour attirer l'attention sur le temps, ce temps qui se perd et qui ne reviendra jamais. Pour ce faire, j'ai utilisé de l'acrylique et du pastel sec. Apres, j'ai dû fixé le tout. Je devais garder cette linéarité. Ce sont quatre tableaux à la base que j'ai reliés. Je voulais rester dans l'eau et l'air, partant d'un poème d'Apollinaire qui s'appelle Chantre Je l'ai assimilé à un seul trait, un seul vers, sans ponctuation, une seule ligne...»,nous a confié Bardi, lors de l'inauguration de l'Institut français d'Alger. Et de renchérir: «Mon oeuvre restera là, pour toujours à la médiathèque. Comme c'est un lieu de lecture, de retraite, je voulais rester dans l'intellect.
Les couleurs pastelles aident aussi à se détendre. Quand on lit un livre, on se promène, on se laisse guider par son imagination, on fait voyager notre esprit tout en se coupant de l'extérieur, du monde réel, pour rentrer dans un autre monde. C'est pour cela que j'ai mis le temps Chronos.
Personnellement, quand j'étais à la bibliothèque de l'école des beaux-arts, je ne sentais pas le temps passer...
Une fois que je plongeais dans les livres, c'était magnifique. C'est un moment que j'aime beaucoup...», nous a confié l'artiste enthousiaste qui a su peindre ce temps serein que l'on passe à lire un livre tout en s'oubliant.
Vous pouvez en effet admirer l'oeuvre de Bardi au premier étage de l'Institut français d'Alger qui n'a pas encore fini de faire sa mue et vous promet tout plein de surprises au courant de l'année.

De Quoi j'me Mêle

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