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Meriem Guemach, écrivaine, à L’Expression

«J’aime parler avec mes lecteurs»

Auteure de nombreux livres dont des romans et des recueils de nouvelles, Meriem Guemache a animé une séance de vente-dédicace, dimanche, au stand de Casbah éditions, l’un des plus animés du Sila. Elle y revient dans cet entretien.

L'Expression: Vous avez animé une séance de vente-dédicace dans votre stand habituel Casbah. Pouvez-vous nous décrire l'ambiance qui y a prévalu?
Meriem Guemache: Il y a eu une bonne affluence, de nouveaux lecteurs qui me découvraient pour la première fois et les fidèles qui n'avaient pas encore lu L'absente, mon dernier recueil de nouvelles. J'ai même eu la surprise d'avoir un jeune ingénieur qui habite en Chine. Il a acheté Zelda pour sa femme. Ces moments sont toujours agréables. J'aime parler avec mes lecteurs.

Parmi vos visiteurs, il y a eu des auteurs. Parlez-nous en...
Ah bon. Des auteurs? Ah oui, Said Bouterfa. Mon ancien collègue de la chaîne 3 qui a publié un livre sur la Tariqa Tidjania. J'ai reçu aussi la visite de l'écrivain Abdelkrim Tazaroute.

Peut-on avoir une idée des échos obtenus auprès des lecteurs ayant lu vos livres?
J'ai observé que ce sont surtout des lectrices. Elles sont touchées par l'histoire de Zelda, une Algérienne qui vit dans une société du XXIe siècle et qui tente de trouver son chemin en dépit des obstacles. Beaucoup ont aimé mes nouvelles. Certains me disent qu'ils ont une maman ou une parente atteinte d'alzheimer et que L'absente résonne en eux et exacerbe leurs émotions.

Vous êtes une fidèle du Sila. Peut-on avoir votre avis sur cet événement culturel, le plus important en Algérie?
Le Sila est le plus important événement culturel en Algérie. Les lecteurs et lectrices viennent de toutes les régions pour acquérir des ouvrages et rencontrer leurs auteurs préférés. J'ai également vu quelques écoliers visiter les stands. Je pense que de telles sorties doivent être généralisées à tous les établissements scolaires. Tout se joue durant l'enfance.

Quel est votre avis sur l'émergence d un nombre important de femmes écrivaines surtout lors du Sila en cours?
Écoutez, j'anime une chronique littéraire sur Le Soir d'Algérie. Je lis pratiquement tous les livres qui sortent. Il ln' y en a pas des masses, mais, en tant que lectrice, je suis toujours heureuse lorsque je découvre une nouvelle publication. Certains romans sont juste magnifiques. Ils révèlent des plumes insoupçonnables. Je viens d'achever la lecture de Nancy -Kabylie de Dorother Myriam Kellou. Quel beau roman! Anna Greki de Lazhari Labter a été aussi une belle surprise. La créativité et l'imagination reprennent du poil de la bête. Toutefois, il y a, à mon humble avis, des ouvrages qui ne sont pas aboutis. Les auteurs doivent travailler plus. Comme a dit Edison: « Le génie c'est 5% d'inspiration et 95% de transpiration».

Comment expliquez-vous cette affluence phénoménale sur le Sila?
L'affluence est liée au fait que ce soit le plus grand événement culturel en Algérie. Il y a les amoureux du livre qui consacrent tout un budget à leurs auteurs préférés. Il y a ceux qui viennent juste pour la sortie. Il y a les curieux et il y a ceux, et ils sont très nombreux, qui viennent des autres wilayas pour s'approvisionner en livres car il n'y a pas de librairies dans leur ville.

Pour terminer. Est-ce qu'on peut avoir une idée des livres ayant constitué vos coups de coeur lors de ce sila, mais aussi en dehors. Ces derniers temps?
Je suis une dévoreuse de livres. J'en lis parfois deux par semaine. J'ai aimé Kaddour de Rachida Brakni, Nancy- Kabylie de Dorothee Myriam Kellou et c'est mon choix de Myassa Messaoudi. J'ai encore une pile longue comme un bras qui m'attend sur mon bureau. J'anticipe déjà le plaisir de m'y plonger.

De Quoi j'me Mêle

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