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Berceau des civilisations

J’ai raconté... la Méditerranée

J’ai raconté ton histoire à travers mes rêves parsemés d’or et de lumière, une histoire débordante, étincelante, changeante... aux couleurs multiples.

Par Malika Bareche

Depuis toujours, depuis des siècles, elle ne cesse de nous charmer comme elle l’a toujours fait avec nos aïeux, si loin dans le temps. Elle a su aussi côtoyer ceux qui l’ont tant aimée et tant haïe, ceux qui ont su parler de sa beauté au pluriel et de sa magie aux multiples facettes, ceux qui ont su la flatter comme on flatterait sa bien-aimée. J’ai raconté ton histoire à travers les siècles, à travers les continents, entre ciel et terre, entre terre et mer. Cette histoire brillante, étincelante, changeante, aux couleurs particulières, aux vagues noueuses si tressées qu’on a l’impression d’être dans un rêve éternel. Méditerranée, ton soleil ardent illumine les cœurs attristés, apporte la dose de gaieté à ceux qui pleurent leur maudit destin. Ensorcelante, tu as pris dans tes bras affectueux ceux qui simplement voulaient te traverser, pour faire de toi un passage vers un monde meilleur. Choisi ou imposé, peu importe, tu ne cesses de les charmer encore et encore. Tu as été témoin de toutes les traversées effectuées depuis la nuit des temps par des voyageurs en quête de pain, de paix... ou d’autres choses. Et si tu devais parler un jour... tu évoquerais les plus beaux périples des uns et des autres, les plus belles balades, les plus belles croisières, les plus beaux moments passés en toi. Tu dirais également combien de conflits, de guerres et de batailles tu as connus, malgré toi, que tu ne voulais pas vivre. Combien de déboires, de colères, de folies au large que tu as acceptés encore une fois malgré toi. Ces départs attristés, ces séparations poignantes des uns et des autres. Ces larmes chaudes, à la température de ton soleil ardent, ont elles aussi rajouté à la mer ce qui lui manquait pour être ce qu’elle est aujourd’hui. Raconte-nous aussi ta folie particulière, celle transmise à ceux épris par ton envoûtement certain et ton charme acquis. Raconte-nous enfin l’histoire de celui qui, à peine t’a connue, est tombé dans ton piège pour ne plus en sortir, au point d’oublier les siens à jamais. Raconte l’histoire de ceux qui ont décidé de vivre de l’autre côté de la rive, comme ce jeune qui a quitté sa mère pour toi.
Raconte enfin l’histoire de ceux qui ont souffert, loin, si loin, dans l’immigration sinueuse, faite d’amertume et de joies, faite de douleurs et de couleurs. C’est ainsi que le monde est monde. Et c’est ainsi que tu es ce que tu es. 

De Quoi j'me Mêle

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